⚜⚜⚜ Archétype parfait, du démon et du mépris. Être incontrôlable et indomptable. Le voilà, jugé d'un sourire habituel et faux sur le coin de ses lèvres. Assis à son bureau, avant de retourner dans la salle principale, où il s'amuse à servir des hommes dont les vices sont tout aussi présents que les siens, pas moins discrets, pas moins punissables. Mais ces gens là, ont le don pour s'en sortir comme des rois. Alors il en fait partit, de ses enfoirés à la tête haute, qui malgré leurs saloperies dorment convenablement, sans entendre au loin la culpabilité se pendre dans le coin de la maison. Dakota, il est de cette race là. De cette mauvaise herbe, dont la populace est incapable de cerner les méfaits, caché dans l'ombre. Tapis, ô comme le prédateur le plus féroce et redouté. Alors qu'il ne fonctionne que par le respect et l'intimité. La violence et l'assurance. Marchant à travers son garage, lieu pourtant bien trop immense, il fut appelé à l'étage inférieur, visible du haut de ses escaliers en acier. Descendant tranquillement, les mains dans les poches, il se retrouva alors face à l'un de ses employés. Celui-ci lui glissa alors qu'un homme était là. Qu'il n'était pas client, du moins que c'était sa première fois ici. Et qu'il était vraiment dans la dite merde. Mais ici, ce n'était que pour les riches. Que ceux que le monde méprise en silence. Par ailleurs, sous un élan de bonté soudaine face à la lune sûrement ronde ce soir, le tatoué se rendit à l'entrée, où il trouva alors le malheureux. Bonjour. Un mot. Qui fit retourner le second... Et la surprise fut si grande que son rictus vit le jour, un peu plus grand encore, montrant même ses dents blanches parfaitement alignées. Tiens. Jiro, si je ne me trompes pas ? Ironie dans sa voix, salopard affirmé et confirmé ; il le vivait parfaitement bien. Fantôme du passé, macabre et dansant au dessus des cieux, il les revois là ; elle au sol, le gamin, avec son arme sur ses tempes, afin d'avoir un tantinet de silence. T'es pas mort ? Fils de pute. Incapable d'éprouver de la pitié. Fautif à moitié et épris de la souffrance d'autrui, tant qu'elle sert son bonheur personnel, ainsi que son petit monde souillé. Son employé le rejoint alors et pour faire bonne figure, lui demande de s'occuper du véhicule. Montrant à son invité non inconnu, qu'il ne touchera pas à ce qui est à lui. Pas une seconde fois. Comment vas-tu, Jiro ?
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