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fly (soân)

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Lun 6 Juin - 20:11
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fly
tenue
C'est pour donner bonne conscience au monde que tu te trouves assis là, sur cette chaise en bois. Affalé sur le bureau devant toi. Ton visage sur cette surface froide, t'es bras le long de ton corps ; il est tourné vers la fenêtre. T'oses pas ouvrir les yeux de peur que la clarté te fasse la nique. Et puis t'es fatigué. Les combats d'hier soir t'ont épuisés. La voix du supérieur en fond t'agace plus qu'autre chose. Tu l'écoutes à moitié jusqu'à ce que son livre habituel heurte le haut de ton crâne. Tu bouges pas. Tu ne lui feras pas ce plaisir en baillant vulgairement sous cette réprimande qui t'es destinée. Au bout d'un moment on abandonne. T'es une cause perdue. T'es résultats sont pourtant pas en chute. Tu t'maintiens. T'es au dessus d'la moyenne mais trop en bas pour les boules. Tu t'en tapes de toute manière. Tu sais pas c'que tu veux faire de ta vie. Mais t'es bien, aujourd'hui et cela depuis deux années, à courir à travers les rues avec cette famille improvisée et si parfaitement incomprise.
Et c'est enfin terminé. Tu peux pas appeler ça une torture. Parce que tu passes ton temps à dormir. Alors tu t'lèves, toi et t'es grandes perches. Toi et t'es airs nonchalants. Tu attrapes ton sac vide, tu sors de la salle par l'arrière car de toute manière t'es déjà au fond d'la classe. Tu traverses le long couloir, laissant les autres s'écarter pour toi ; ils te sont inférieurs et tu l'sais très bien. Tu poses tout dans ton casier avant d'en attraper un second, partant dans les vestiaires où tu te changes. L'uniforme tu supportes pas ça.
Prêt, tu repasses à ton casier pour tout poser, glissant ton téléphone parfois trop grand pour t'es poches dans celle à l'arrière droite de ton jean noir, t'es cigarettes dans celle avant, du même côté.
Le soleil menace de s'éteindre, petit à petit.
Une lueur orangée, belle, agréable.
Qui annonce seulement le début de ta journée et la fin de celle des autres.
Tu vis la nuit, tu l'assumes. Tu vis, tu respires et tu craches sur le monde. Parce que t'es comme ça et parfois, tu t'dis même que c'est dans t'es gênes. Que t'es né comme ça.
Tu t'enfonces paisiblement dans les rues d'la capitale japonaise, pianotant sur ton écran. Mais tu sens une présence. Parce que ces choses là tu les captes, par habitude. Elle te lâche pas, depuis qu't'as quitté ton établissement.
Tu t'arrêtes au milieu d'une ruelle avant de continuer dans les sombres recoins du monde. Par précaution. Et tu t'retournes. Les mains dans les poches. Personne. Mais tu sais qu'elle est là. Cette personne. Cet inconnu. Me force pas à venir t'chercher. Qu'est-ce que tu veux?
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Lun 6 Juin - 21:24
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f l y ~
soân
tenue } Xuân. Ses grands yeux noirs, ses jolies jambes fines, une simple fleur perdue au milieu des mauvaises herbes de sa classe. Ses jambes touchaient difficilement le sol quand elle s’asseyait en classe. D’un geste certain elle remettait ses cheveux derrière son oreille, fixant sa montre. Ses mèches roses et oranges s’entremêlaient, faisant flamboyer sa chevelure. De temps en temps, elle se retournait discrètement le regard posé sur cette ombre à sa droite. Lui. Mystérieux, intriguant, une aura presque dangereuse s’évadant hors de lui. Soren. Le beau Soren, l’effrayant Soren. Le cours finit, elle le suivait encore des yeux. Elle n’avait pas le temps de réfléchir et se mis à le suivre, ce jour là, cherchant à percer le bulle de mystère émanant de Soren. Une fois sortis du lycée, elle alluma machinalement une cigarette, le suivant à quelque mètres de distance. Sales habitudes, l’enfant parfaite, petit génie précoce, déléguée idéale qui fumait à cause de ses fréquentations, et surtout à cause de ses soeurs, plus âgées qui l’avaient fait tomber dedans à ses 14 ans. Il avait changé de vêtements, il rayonnait dans la rue, sa beauté attirant encore et encore l’oeil de Xuân, alors qu’elle était encore vêtue de son uniforme  du lycée, ses cheveux flottant derrière elle.

Elle l’observe, si différent des autres adolescent, moins enfantin, plus mature, plus distant, pas comme ces gens qu’elle déteste. Les yeux de Soren braqués sur son téléphone, il se retourne, Xuân se précipitant dans l’encadré d’une porte, fuyant son regard. De quoi avait elle peur? Que craignait elle de lui? Il avait l’air doux, pourtant il lui faisait peur d’une certaine façon. Si intéressant, si captivant, mais si terrifiant à la fois. La fumée de sa cigarette trahissant sa présence, s’envolant du cadrant ou elle se cache. Me force pas à venir t'chercher. Qu'est-ce que tu veux? Une grande respiration, un pas en avant. Le mégot jeté au sol, Xuân avance, avec volupté et légèreté vers lui. Désolée Hideto-kun ~! Je te suivais parce que euuuh. Je m’inquiète un peu en fait, tu viens à peine en cours, et quand tu es là, tu restes dans ton coin, à dormir sur ta table et à partir dès que tu le peux… Sa main, douce et délicate aux ongles vernis de turquoise se pose sur le bras de Soren. Je suis déléguée alors c’est un peu mon devoir de m’inquiéter. La gentillesse et la naïveté de Xuân semblent tranchantes, comme si elle perçait la zone de confort de l’adolescent. Sa douceur la perdra un jour.
electric bird.

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Mar 7 Juin - 20:47
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fly
tenue
La méfiance est humaine. La menace l'est tout autant. Tu peux distinguer que c'est une fille par ses jambes dénudées. Et tu t'demandes juste ce qu'elle te veut, pourquoi est-ce qu'elle te suit et surtout, pourquoi est-ce qu'elle se cache. Si tu avais voulu te montrer violent à son égard tu aurais fermé ta gueule et tu aurais bougé jusqu'à elle pour lui faire comprendre que c'était une mauvaise idée de t'rreluquer. Alors tu la regarde lorsqu'elle s'approcher, suivant d'un regard furtif le mégot tombé au sol.  Son visage ne t'est pas inconnu. Mais tu serais incapable de dire si c'est dans un couloir ou ailleurs qu't'as capté son minois.  Désolée Hideto-kun ~! Je te suivais parce que euuuh. Je m’inquiète un peu en fait, tu viens à peine en cours, et quand tu es là, tu restes dans ton coin, à dormir sur ta table et à partir dès que tu le peux… Elle connait ton nom. Et elle est dans ta classe, visiblement. Tu t'coucheras moins con, ouais. Mais son discours t'agace, parce que tu trouves ça puéril, stupide et sans intérêt. Non, aucun. Qu'est-ce que cela pouvait bien lui faire, qu'tu dormes comme un connard ? Qu'tu partes sans regarder les gens autour de toi ? Je suis déléguée alors c’est un peu mon devoir de m’inquiéter. Elle ose te toucher. Tu arpentes un sourire mesquin avant de retirer ton bras pour la faire te lâcher. Qui t'as dis qu'tu pouvais m'toucher comme ça ? Tu voyais bien, au fond de ses yeux qu'tu lui faisais peur. Tu l'impressionnais, peut-être. Mais tu ne comprenais pas pour quoi : elle ne te connaissait pas. Mais t'es obligé d'baisser la tête pour pouvoir la regarder. Elle est bien plus petite que toi. Et son visage, poupin te rappel ô combien l'innocence se manifeste sous différents traits. Ecoute. Tu prononces ce mot alors que tu t'avances, l'obligeant à se reculer jusqu'à ce que son dos heurte le mur d'une façade, ornant l'un des côtés de la petite rue. Ton bras est posé contre ce dernier, t'es légèrement appuyé et penché au dessus d'elle, ton visage (trop) proche du siens. Le jour où j'ai b'soins qu'on m'torche le cul j'viendrais t'voir, ok ? En attendant, tu devrais retourner à ta petite vie. Ton rictus ne s'envole pas, bien au contraire. Il prend petit à petit, toujours plus d'ampleur. Et tu finis par glisser t'es lèvres à son oreille, murmurant délicatement. Ne t'avises pas non plus de me suivre encore, je ne garantirais pas ta survie. Et tu t'redresses, sans rien de plus, remettant convenablement ta chemise. Et la prochaine fois qu'tu t'adresses à moi, fume pas. J'trouves ça dégueulasse une femme avec cette odeur. Trop franc, tu t'retournes pour reprendre ta marche, te disant que putain, tu tombes parfois sur des gens loufoques.
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Jeu 9 Juin - 19:17
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f l y ~
soân
tenue } Le temps se fige devant Xuân et la peur prend contrôle de son corps. Les mouvement brusques de Soren, son regard inquiétant son sourire glaçant la pétrifient sur place, figée, immuable. Qui t'as dis qu'tu pouvais m'toucher comme ça ? La bouche née, incapable d’articuler le moindre son. La princesse est terrifiée. Et son égo prend un coup sévère, parce que jamais personne ne lui avait parlé ainsi. Sa belle gueule et ses mimiques enfantines et mignonnes inspiraient toujours la confiance des gens, et leur amitié, alors qu’au fond, elle détestait tous le monde, elle y comprit. Comme un masque qu’elle portait, de fille gentille, courageuse et populaire, enfant parfaite dont le masque s’effritait à l’approche de Soren, parce que peut-être il n’était pas naïf comme les autres, pas aussi sensible. Ecoute. Instinctivement, Ses pieds font marche arrière, toujours la bouche grande ouverte comme un poisson, Xuân recule, jusqu’à rencontrer un obstacle. Son souffle se coupe, mauvais signe. Le visage du dangereux bourreau est si près du sien, mais elle est trop focalisée sur sa peur et sa respiration pour y prêter attention. Le jour où j'ai b'soins qu'on m'torche le cul j'viendrais t'voir, ok ? En attendant, tu devrais retourner à ta petite vie. Ses yeux se remplissent d’eau et les larmes coulent, pas par tristesse, mais par peur. Ça y est, c’est la fin pour elle, elle va mourir, elle en est sure, convaincue. Il serait capable de la tuer, rien qu’en la poussant il pourrait la tuer. Ses yeux se ferment doucement alors qu’elle sanglote. Effrayée, apeurée, elle ne fait plus attention à ce qui les entoure, ni lui, ni les tokyoïtes, prétendant que rien n’existe. Souffle coupé, plus de respiration. Ne t'avises pas non plus de me suivre encore, je ne garantirais pas ta survie. Alors qu’il se recule, les jambes de Xuân s’affaissent, et elle tombe au sol, trop faible pour se relever. A-t-elle ne serait-ce que pensé à manger aujourd’hui? Non. Elle a encore "oublié", et à l’heure du midi, elle s’est encore enfuie sur le toit pour dessiner en écoutant de la musique. À genoux au sol. elle s’efforce d’atteindre son sac, alors qu’elle a de plus en plus de mal à respirer. Un vraie petit génie, quelle asthmatique aurait la bonne idée de fumer, hein? Elle met enfin la main sur le tube, alors que Soren déclanche sa colère. Boum. L’étincelle qui fait partir le feu. Et la prochaine fois qu'tu t'adresses à moi, fume pas. J'trouves ça dégueulasse une femme avec cette odeur. Il commence à tourner les talons, à partir, Xuân se levant avec effort, la rage au ventre, les yeux pleins de larmes. HÉ. HÉ! RETOURNE TOI CONNARD. Comment tu peux donner des conseils sur ce qu’une femme doit faire si t’es pas foutu d’lui parler correctement? Tu te prends pour qui? Personne n’a jamais eu le courage de t’affronter alors tout de suite tu montes sur tes grands chevaux? Tu me fais pas peur! Menteuse. Tu te prends pour qui? RÉPONDS! Je suis gentille putain, j’me bouge le cul pour essayer de t’aider et pas parce qu’on me le demande, mais juste parce que je suis la seule débile de notre foutue classe qui flippe pas en te voyant et qui a eu le courage d’essayer de t’aider, tout ça pour ça? Va te faire voir! Va bien te faire voir! Le temps se fige encore, les gens s’arrêtant pour regarder ce qu’ils pensent être une dispute de couple. Sans le réaliser, Xuân s’est mise à crier, d’énormes larmes de peur et de rage longeant sont visage. Petite idiote qui pense que le monde est à ses pieds.
electric bird.

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Jeu 9 Juin - 23:28
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fly
tenue
Tu t'rends compte que par t'es mots et ta proximité, elle se décompose. Tu n'aurais jamais pensé faire pleurer une jeune femme juste en se rapprochant, en lui parlant. Certes d'une manière sèche et (trop) franche. Visiblement trop fragile, ce n'est pas la culpabilité qui te tiendra gentiment la main.
Tu t'redresses comme si de rien n'était alors qu'elle est déjà au sol. L'on te regarde comme le premier des enfoirés mais t'as tellement l'habitude que ça ne te touche même plus. T'as envie cependant, de lui dire de rentrer chez elle. Que les rues vont devenir sombres et qu'elle risque gros à rester ici.
Sous t'es pas le soleil décline, petit à petit. Lentement. Timidement. HÉ. HÉ! RETOURNE TOI CONNARD. Et tu t'arrêtes d'un coup. Droit.
Pas si fragile que ça, finalement.
Comment tu peux donner des conseils sur ce qu’une femme doit faire si t’es pas foutu d’lui parler correctement? Tu te prends pour qui? Personne n’a jamais eu le courage de t’affronter alors tout de suite tu montes sur tes grands chevaux? Tu me fais pas peur! Tu peux pas t'empêcher de sourire, alors que tu ne lui as pas obéis, toujours dos à sa personne. Tu te prends pour qui? RÉPONDS! Je suis gentille putain, j’me bouge le cul pour essayer de t’aider et pas parce qu’on me le demande, mais juste parce que je suis la seule débile de notre foutue classe qui flippe pas en te voyant et qui a eu le courage d’essayer de t’aider, tout ça pour ça? Va te faire voir! Va bien te faire voir!  Une vulgarité que tu n'acceptes pas non plus. Au final parce que c'est une femme. Mais aussi parce que tu ne tolères pas que l'on s'adresse à toi de la sorte. Elle ne te connait pas. Ô non. Autrement, elle n'oserait pas encore t'adresser la parole et encore moins de la manière dont elle le fait.  Machinalement tu finis par te retourner, et tu la scrute. Ton regard est plus froid. Plus distant.
Et tu t'avances vers elle, lentement. Tel le soleil déclinant.
Tu baisses la tête pour pouvoir la regarder, parce que t'es pas ton peut-être menés trop proches de son corps.
Et d'un coup sec tu attrapes sa gorge, ne la serrant que délicatement, plaquant son corps trop fragile contre le mur, une nouvelle fois. Mais tu es plus menaçant. Plus effrayant, sûrement. Tu vois à travers ses pupilles ses larmes, nouvelles ou non, tu t'en moques. Tu rapproches de nouveau t'es pulpes de son oreilles, et tu y glisses discrètement. Je fais ce que je veux de toi. Alors, je souhaite ne jamais devoir te reprendre pour le même écart que tu viens de commettre. (...) Je me prends pour qui ? Pour quelqu'un qui t'es supérieur, princesse. Si tu n'avais pas si peur, t'es jambes ne seraient pas en train de trembler. Tu ne serais pas en train de pleurer... Tu oses porter ta seconde main jusqu'à son ventre, cette dernière s'y posant doucereusement, contrastant avec le reste de t'es gestes et murmures.  (...) et tu n'aurais pas mal ici non plus. Ton vocabulaire ira de paire avec ton envie d'fumer. Reste un minimum poli, c'est plus agréable et, j'aurais peut-être plus envie de t'écouter. Tu te décales, sans crier gare tout en lâchant sa gorge. Elle n'aura aucune marque, parce que tu as été clément. Ce n'est qu'une gamine (qui pourtant à ton âge).
Mais la liberté fut de courte durée. Car tu attrapes ses épaules de ton bras droit, les entourant naturellement pour le regard du monde. Tu reprends ta marche dans la direction prise un peu plus tôt - avant qu'elle ne t’interrompe. Je vais t'apprendre ce qu'est la vie, princesse.
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Sam 11 Juin - 2:33
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f l y ~
soân
tenue } Clairement, Xuân commençait à flipper et à se dire qu’elle l’avait cherché là, avec ce qu’elle lui avait dit. Elle avait jamais été très violente comme fille, pas vraiment. Ça lui coutait tant de s’énerver qu’elle en pleurait toujours, parce que cette gosse était sensible. Sa main, gigantesque main au longs et fins doigts vient caresser son cou, pour l’étreindre, dos au mur, peur au ventre, elle voit sa vie défiler sous ses yeux. C’est vraiment la fin cette fois ci, elle est vraiment morte, pitié, que quelqu’un vienne. Elle murmure juste en silence qu’on vienne la sauver, alors que les larmes perlent de plus belle contre sa peau opaline. Eien… Nobuo… Elle ne pense même pas à ses parents, qui ne s’inquièteront pas si elle ne rentre pas, ni à ses soeurs, non, elle pense à Eien et Nobuo, ses amis. Je fais ce que je veux de toi. Alors, je souhaite ne jamais devoir te reprendre pour le même écart que tu viens de commettre. (...) Je me prends pour qui ? Pour quelqu'un qui t'es supérieur, princesse. Si tu n'avais pas si peur, t'es jambes ne seraient pas en train de trembler. Tu ne serais pas en train de pleurer... Elle n’avait plus peur, elle était littéralement morte. Elle se contentait d’être vide, sa tête ne répondant plus, ses yeux fermés, essayant de penser à autre chose, quelque chose de moins menaçant, mais elle sent quelque chose de chaud se poser doucement, trop peut-être, sur son ventre. Sa main, celle de Soren, qui la sort de sa torpeur et lui fait ouvrir les yeux.  (...) et tu n'aurais pas mal ici non plus. Ton vocabulaire ira de paire avec ton envie d'fumer. Reste un minimum poli, c'est plus agréable et, j'aurais peut-être plus envie de t'écouter. Il s’éloigne, mais Xuân reste toujours apeurée, bloquée, attendant la prochaine vague de la fureur de Soren. Plus jamais elle ne le confrontera, plus jamais elle n’essaiera d’être gentille, plus jamais elle ne le regardera. Sous le choc, elle ne bouge même plus et fixe juste le sol, comme hors du temps. Il n’a rien fait en soit. quelques vagues menaces et un air arrogant, pourtant ça lui fait l’effet d’une bombe, comme si on l’avait violée. Et se rappelle du contact de se main sur son ventre. Et ça lui faisait peur, les garçons n’ont pas le droit de toucher ainsi au corps d’une fille, ils ne peuvent pas toucher ce genre d’endroit, ça n’a l’air d’être rien le ventre, mais Xuân déteste ça. Parce que quand on touche à son abdomen, alors on se rend compte que la faim a posé sa peau sur ses os, et que son refus de manger l’a rendue d’une maigreur inquiétante, ses côtes devenant de plus en plus saillantes. Elle ramasse son sac au sol, prête à repartir, à disparaître, à aller chez Eien pour pleurer et lui dire qu’elle à eu peur, si peur. Qu’elle a cru mourir. Qu’elle a vu sa vie défiler, mais Soren a décidé qu’elle ne partirait pas. et il la prend sous son bras, comme sous une aile. Pourquoi personne ne réagit autour d'eux ? Pourquoi personne ne s’offusque, ne la sauve, ni ne la défend? Pour quoi dans cette rue, ceux qui il y a quelques instant regardaient la colère du jeune homme s’abattre sur elle ne réagissent pas? Pourquoi trouvent ils ça normal? Elle n’arrive même plus à pleurer, trop brusquée. Si elle le suit, elle est foutue. Si elle part, elle est foutue. dans tous les cas, y’a pas de solutions. C’est mourir ou mourir, et ses jambes ont visiblement décidé, suivant fébrilement la cadence, alors qu’elle continue de pleurer, son sac à l’épaule, ses bras entourant son ventre. Son coeur palpite si fort qu’elle arrive à le sentir depuis son abdomen. Je vais t'apprendre ce qu'est la vie, princesse. Elle ferme les yeux, laissant juste ses jambes suivre Soren, priant qu’on vienne. Mais personne ne viendra. Elle articule avec difficulté, tournant fébrilement la tête vers Soren quelque mots, refusant que ces derniers mots soient "Eien… Nobuo…" Où-est ce que tu m’emmènes? Pourquoi y’a personnes dans les rues par lesquelles tu passes, tu comptes me tuer? Vas y alors, fais le vite, histoire que je soufre pas trop et que ce soit rapide. Ses sanglots et sa respirations sont plus bruyants, c’est plus de la peur, elle est presque horrifiée à vrai dire. Horrifiée, et terriblement lâche.
electric bird.

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Dim 12 Juin - 21:31
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fly
tenue
Au final tu passes pour un connard ; mais c'est c'que t'es. T'as pas envie de t'éterniser, de la voir encore pleurer pour des choses aussi absurdes. C'est pour cela que tu as passé ton bras autour de ses épaules trop frêle. Tu savais que cela l'intimiderait encore plus, mais qu'importe. Où-est ce que tu m’emmènes? Pourquoi y’a personnes dans les rues par lesquelles tu passes, tu comptes me tuer? Vas y alors, fais le vite, histoire que je soufre pas trop et que ce soit rapide. Tu ne lui réponds pas : elle se fait des films si gros qu't'y crois pas, qu'elle puisse elle y voir une once de vérité. Alors tu te tais, marchant plus lentement : elle n'avait pas les mêmes jambes que toi et malgré le fait que tu puisses ralentir la cadence : lorsque tu faisais un pas, elle en faisait deux, au minimum. Cette pensée t'amusa alors que ton visage était légèrement baissé afin de faire ta propre constatation. Tu ne souris pas, cependant. Pas de niaiseries : elle resteront personnelles.
Arrivés sous une ruelle adjacente, tu la fait tourner pour que vous puissiez vous retrouver dans des rues plus vivantes. Lorsque tu n'étais pas habitué, tu avais toujours eus l'impression que cet endroit était coupé du monde lorsque le soleil décliné. S'y retrouver était compliqué, différent de la journée et c'était cela, qui te plaisais avant tout.
Tu sens des regards sur vous ; parce que te voir accompagner d'une demoiselle, surtout comme elle, c'était du jamais vue.  Tu finis par la lâcher, serrant la main d'un marchand assis derrière son stand. Et tu lui prends deux grandes boissons chaudes - un café pour toi, un café au lait pour la seconde, parce que tu présumes dans ta tête qu'elle doit aimer les choses plus raffinées qu'toi. C'est une fille. Elle est douce, mignonne. Toi, t'es qu'un putain d'rustre.
Elle est dos à toi. Elle doit sûrement découvrir les lieux, avec peur ou non, ça c'est pas ton problème. Mais tu passes ton bras devant elle, alors que ton torse touche presque son dos. Tiens, arrête de pleurer. T'es mots sont durs mais en réalité tu voudrais juste la réconforter un peu. T'as jamais voulu lui faire autant peur. Tu la pensais pas si fragile.
Un homme passe à côté d'toi, te tapant l'épaule de la sienne sous son passage. Tu tournes légèrement ton visage mais tu ne réponds pas à sa provocation : parce qu'elle est là. Tu lui feras sa fête plus tard, t'as mémorisé son visage. En attendant, tu retournes à côté d'elle, lui tendant ta main. Ne prend pas ça pour un geste amical ou de bonté. Mais si tu t'perds tu t'feras violer. Tu n'émet aucuns détails, c'est inutile. Et tu attrapes un peu sa main, serrant légèrement t'es doigts autour des siens en reprenant ta marche. Je ne vais pas m'excuser pour ce que je t'ai fais, tu ne le mérites pas et je ne vois pas pourquoi est-ce que je le ferais. Mais occupe toi de t'es affaires, il en sera mieux ainsi. Et ne t'avises plus de me suivre. Je dis ça pour ta sécurité, et ta survie. Tu portes ta boisson à t'es lèvres et tu t'rends compte au final que tu sais même pas comment elle s'appelle. Et c'est quoi, ton nom ?
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Dim 12 Juin - 22:11
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f l y ~
soân
tenue } Pas un mot, pas une réponse, comme si les trente centimètres d’écart entre eux empêchait Soren d’entendre le moindre mot venant de Xuân. Elle continue de le suivre, sans savoir pourquoi. À vrai dire peut-être qu’elle aime ça. Ce sentiment d’aventure mystérieuse, dans un autre monde. Sortir de la pression de sa famille, de la pression du lycée, de la pression des cours, des professeurs, de la peur de l’échec, qu’on lui rabâche sans cesse chez elle. Peut-être que ça lui plait d’être juste une poupée des fois. Peu à peu la peur se dissipe, mais elle a compris le message. Face à lui, face à Soren, elle doit se tenir à carreau. Il semble cependant l’avoir entendue, alors que leurs pas les mènent à une rue plus vivante. Les yeux des gens se posent sur eux, parce qu’ils dégagent quelque chose de fort. Lui, à l’air menaçant et elle, douce comme une rose, ses piquants n’étant que trop fragiles pour vraiment blesser. Les regards se font lourds, elle reconnait cet homme, le collègue de son père, mais il détourne les yeux. L’aura de Soren rendant tout le monde, et pas uniquement Xuân, apeuré ou impuissant. Il s’éloigne et se décolle enfin d’elle, Xuân en profitant pour essuyer son visage des larmes séchées. Les rues sont différentes de celles qu’elle emprunte d’ordinaire, c’est comme arriver dans un autre monde, un monde plus adulte. Perdue dans ses pensées, un gobelet de café la ramène à la réalité, offert par Soren. Plus vraiment méfiante, elle se contente juste de le saisir. Il est peut-être humain finalement. se dit-elle. Tiens, arrête de pleurer. Elle se retourne et esquisse un sourire, pas juste un sourire poli. Un sourire chaleureux, comme son café. Elle boit pas de café d’habitude, mais elle a le ventre vide, et boire c’est toujours mieux que manger. Merci beaucoup. Le café est chaud, et brule presque la main avec laquelle elle la tient mais elle apprécie étonnement cette chaleur et ce café, moins amer que dans ses souvenirs, et la réconforte alors qu’elle le boit. Sa main libre est bientôt entourée des doigts de Soren, rendant le visage de Xuân terriblement rouge. C’est la première fois qu’un garçon lui prend la main, il faut bien une première fois à tout. Ne prend pas ça pour un geste amical ou de bonté. Mais si tu t'perds tu t'feras violer. Violer? Comment ça violer? Oh non vaut mieux pas que j’y pense… Un milliard de questions retentissent dans sa tête, mais ne franchissent pas la porte de sa bouche. Et il vaut peut-être mieux qu’elle ne réponde pas en fait.  Je ne vais pas m'excuser pour ce que je t'ai fais, tu ne le mérites pas et je ne vois pas pourquoi est-ce que je le ferais. Mais occupe toi de t'es affaires, il en sera mieux ainsi. Et ne t'avises plus de me suivre. Je dis ça pour ta sécurité, et ta survie. Message compris cinq sur cinq. Mais encore une fois, elle évite de répondre, se contentant juste de boire son café, un peu perdue dans sa tête, ses yeux fixant le loin, sans qu’elle ne fasse vraiment attention. Et c'est quoi, ton nom ? Elle ferme les, yeux, légèrement irritée. Éh grand crétin, ça fait un an qu’on est dans la même classe, je suis ta déléguée et tu sais toujours pas comment je m’appelle? Xuân tourne son visage vers lui, et peu importe si il la regarde ou non, de toute façon c’est visiblement du pareil au même pour lui. Xuân. Huýnh Xuan. C’est vietnamien. Mais peu importe. Elle manque de s’étaler dans les explications, mais elle sait bien qu’il va royalement s’en moquer et lui répondre quelque chose comme Eh, j’ai juste demandé ton nom, pas un résumé wikipédia de l’étymologie de celui-ci.
electric bird.

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Mar 14 Juin - 14:04
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fly
tenue
Elle te remercie. Elle te souris, même. Tu t'dis qu'elle est schizophrène et qu'elle doit bien l'vivre en faite. Un peu comme toi, sous différents niveaux. Parce que tu fais l'enculé et qu'ensuite tu deviens plus agréable, plus abordable et au final ça dur jamais : ton côté bâtard ressort toujours à un moment ou un autre. En attendant, t'es là à lui tenir légèrement la main pour éviter de la perdre dans tout ce foutoir. Tu connais pas son nom alors qu'elle se dit être dans ta classe. T'as pas honte pour autant, t'es juste pas intéressé par ce qu'il se passe autour de toi. Xuân. Huýnh Xuan. C’est vietnamien. Mais peu importe. Tu lui as pas demandé l’étymologie non plus, et à cette pensée tu tournes ton visage vers le siens.  Ouais j'm'en tape. Rester mignon ou un semblant de cette image t'es trop demandé. J'vois qu'finalement c'pas difficile de voir quelqu'un avec un prénom aussi bizarre qu'le miens. Quoi qu'le siens est encore plus bizarre que celui qu'tu portes bien que peu commun également. Mais elle n'est donc pas d'ici. Toi, t'en sais rien. T'es bridé, t'es blanc. C'est tout c'que tu vois. On te dit né au Japon mais qu'est-ce qu'ils en savent ?
Soupirant un peu, tu termines ta boisson en jetant ton gobelet dans une poubelle en passant, de loin parce que t'as le poids de faire le détour à cette dernière dans le trottoir en face. Tu continues de marcher jusqu'à ce que tu arrives devant un grand bâtiment délabré. Un mec à l'entrée te toise mais s'écarte devant ta personne, penchant légèrement son visage pour te saluer. Tu fais de même mais beaucoup moins que ton vis-à-vis. J'espère que j'peux compter sur toi. Un p'tit sourire sadique orne t'es pulpes alors que tu continues d'avancer ; un vrai foutoir. Trop de monde. Et tu te fait un chemin entre les corps trop serrés, qui finissent par s'écarter d'eux-même sous ta venue. Le champion, le voilà ; fière tel un paon. Mais ce soir, c'est pas toi qui sera le centre d'attention.
Tu arrives finalement devant ton frère aîné, ton père, ton ami ; ta vie, tu le salue avec beaucoup plus de respect. Tu as déjà lâché Xuân pour lui serrer la main à lui, un coup d'épaule qui mène à une sorte de câlin trop amical. Puis tu t'écartes pour faire face à la belle.  Tu vas t'battre pour  moi princesse. Si tu gagnes, chapeau et j'te laisserais m'approcher un petit plus. Si tu perds... Tu pinces t'es lèvres, tu ne dis pas la suite. A elle d'imaginer ce que tu pourrais lui faire ou non. Ce bâtard ne touchera pas ton visage, il en a l'ordre ou c'est moi qui monte lui refaire la sienne. Mais autrement, c'est quartier libre. Il en est de même pour toi. Tu peux retirer t'es chaussures si tu as envie, tu fais tout ce que tu veux : sauf fuir. Tu te penches un peu au dessus d'elle, frôlant légèrement son cou pour lui murmurer. Je veux voir de quoi tu es capable. Je suis sûr que tu ne passes pas ta vie à pleurer. Si ? Un petit rire méchant, moqueur mais pourtant pas si dérangeant. Tu la tourne face à eux et tu la pousses vers le centre, là où un homme attendait déjà. Bien trop jeune. Aller !
«Invité»
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Mar 14 Juin - 22:33
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f l y ~
soân
tenue } La main de Soren tenant toujours celle Xuân, les deux avançant dans un océan de gens, Xuân buvant de temps à autre une gorgée de café, scrutant les rues, la tête en l’air, sans vraiment regarder ou elle va, mais plutôt ce qui l’entoure. De toute façon, Soren la guide, ça semble être suffisant. Ouais j'm'en tape. Xuân ne relève pas, parce qu’elle s’en doutait à vrai dire. Il n’est pas loquace, ni gentil, pourquoi diable s’intéresserai t’il à ce qu’elle a à dire? J'vois qu'finalement c'pas difficile de voir quelqu'un avec un prénom aussi bizarre qu'le miens. Bizarre? Pas tant que ça. À vrai dire, Xuân a une définition du bizarre faussée, elle même se rangeant dans la catégorie des gens étrange, mais elle ne trouve pas son nom bizarre. Mais encore et encore, inlassablement, sa bouche reste close Plus ils avancent, plus elle se fatigue, ses jambes squelettiques suivant faiblement la cadence. Mais comme un miracle pour elle, Soren s’arrête devant un bâtiment. Miracle? Pas vraiment. C’est un vieil immeuble, sale et délabré, en soit, pas ce qui inquiète le plus Xuân. Non, ce qui la frappe, c’est l’aura forte qui s’en dégage. Ça sent pas bon ça, pas bon du tout. Un espèce de vigile, ou quelque chose comme ça les laisse entrer. Donc en soit, Soren connait les lieux, suffisamment pour qu’on le laisse rentrer avec une inconnue, une lycéenne, qui plus est. J'espère que j'peux compter sur toi. Compter sur elle? Elle était pas forcément lâche ou indigne de confiance, mais ça lui inspirait rien de bien. Ni rien de sain, ou sécurisant. Elle suit péniblement Soren au milieu de tous ces corps, qui la toisent, et la dévisagent,  la poussant à baisser les yeux de gêne. Elle sent bien que si Soren a sa place ici, assez pour que les gens s’écartent à son passage, elle non. Soren lâche sa main, Xuân continuant de fixer les sol et de se faire toute petite. Plus qu’elle ne l’est déjà. Elle se sent mal ici, vraiment. C’est trop tard pour reculer, au milieu de tout ce monde elle ne trouverait pas de voie de secours, ou de sortie possible. Soren semble connaître un gars, qui est bien plus menaçant que quiconque ici. Rien que le regarder fait froid dans le dos de Xuân, celle ci se concentrant nerveusement sur la pointe de ses chaussures, la tête en ébullition. Je savais que j’aurais pas du le suivre, mon dieu qu’est-ce que je fais là hein? Il va faire quoi, me vendre? Me violer ? Me droguer, me sortir les organes du bide et les revendre au marché noir. Putain bravo Xuân, t’es vraiment bête, la prochaine fois tu le suis pas, tu lui parle pas, TU T’ÉCRASES. Fébrilement elle sort son téléphone de son sac. Il est tard. Elle devrait déjà être à la maison à cette heure là, à flâner sur son ordinateur ou a être pendue à son téléphone avec ses amis, comme une ado normale, et non pas perdue dans ce monde obscur et effrayant. Soren revient enfin vers elle. Tu vas t'battre pour  moi princesse. Si tu gagnes, chapeau et j'te laisserais m'approcher un petit plus. Si tu perds... Si elle perds, alors peut-être que toutes ses fabulations à propos de la vente d’organes, du viol ou du meurtres arriveront, et il vaudrait mieux pas en fait. T’entends quoi par "se battre" ? Ce type fait limite le double de ma taille et trois fois mon poids. dit elle, à peine assez fort pour que Soren seul entende, alors que son futur adversaire, si on en croit Soren est déjà prêt. Ce bâtard ne touchera pas ton visage, il en a l'ordre ou c'est moi qui monte lui refaire la sienne. Mais autrement, c'est quartier libre. Il en est de même pour toi. Tu peux retirer t'es chaussures si tu as envie, tu fais tout ce que tu veux : sauf fuir. Son visage, c’est le cadet de ses soucis, mais elle comprends Soren. Si elle revient chez elle dans cet état, ça va puer pour lui, alors il couvre ses arrières. Foutu salle gosse égoïste. Elle le pense si fort, que c’est presque miraculeux qu’elle ne le dise pas. Soren s’approche encore d’elle, la tête de Xûan pensant à la vitesse de la lumière. Si elle part maintenant et sans se perdre, et en courant vite, elle peut y arriver. Mais soucis un, ses chaussures sont pas faites pour la courses. Soucis deux, son sac est trop loud pour ça. Soucis trois, sa santé et l’état de ses poumons lui permettront pas d’aller bien loin. Il ne lui reste plus qu’à obéir alors. Elle ne sait pas se battre, mais elle espère encore compter sur son agilité, ses réflexes et sa vitesse Le truc c’est qu’elle fera pas long feu à ce stade là. Je veux voir de quoi tu es capable. Je suis sûr que tu ne passes pas ta vie à pleurer. Si ? Xuân fait son plus beau regard noir en direction de Soren. OK, elle est "un peu" sensible, mais elle fait pas que pleurer bon sang. Elle enlève ses chaussures et chaussettes, les fourrant dans son sac et se maudissant encore d’être aussi bête et de l’avoir suivi. Le seul truc qui lui reste c’est sa détermination à pas se faire casser la gueule, son agilité, ses poings et sa souplesse, mais sa jupe d’uniforme, même un peu ample lui empêchera tout mouvement de jambe, dont son high kick, qui était son dernier espoir. Tant pis, ce sera du poing contre poing, jusqu’à ce qu’elle puisse plus se battre, surement trente à quarante secondes après le début du combat. Soren la pousse alors qu’elle espère retarder ce moment fatidique. Aller ! Elle ne sait même pas de quel sport de combat il s’agit, elle se contente juste de scruter l’adversaire. Lui ne peut pas lui toucher le visage, mais elle, elle peut peut-être. Encore faut il l’atteindre. Un, deux, deux coups esquivés. Et puis ça commence. Il l’atteint au ventre, Xuân encaissant tant bien que mal, mais surtout mal les coups, finissant par tomber. J’suis pas une pleureuse. Rumine t’elle, se relevant, et peu importe la douleur. Son ventre la brûle comme jamais, son souffle se coupe, son coeur bat à 200 à l’heure, mais elle peut pas abandonner, parce qu’elle n’est pas une pleureuse. Et même si ça lui coûte de s’être relevée, elle se tient debout, en position de combat, attendant la prochaine salve de coups.
electric bird.

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Ven 17 Juin - 18:34
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fly
tenue
La pitié est un terme que tu ne connais pas. Pas parce qu'il te dégoûte mais parce que tu n'en connais pas le sens. Tu apprends, tous les jours encore à vivre et a essayer de résister aux chimères. Mais rien que l'idée de devoir te battre avec toi-même te fatiguait ... Alors tu continuais de respirer comme cela venait. Tu la vois s'avancer. Elle a déjà les couilles pour aller jusque là. Et ça, ça t'plaît. Elle retire ses chaussures, chaussette. Et ça t'amuse. Ca t'ferait presque bander. Parce qu'elle a des airs innocents mais qu'elle en veut. Et chez une femme, ça t'attire vraiment.
Elle commence par esquiver. Et t'es sur le qui-vive parce que ça t'excite. Pas dans le sens sexuel des choses mais grand dieu tu la préfères largement comme ça. Finalement, tu t'dis qu'elle peut être intéressante, amusante. Une putain d'bête de foire. Elle se fait finalement toucher, tu crispes ton visage en même temps que les autres sous un foutu   Oooouh. qui stimule les sens pour la compassion de la douleur sûrement.
Elle tombe au sol. Et c'est ton combattant, au final. Tu te mes à la place de Rei lorsqu'il te regarde te battre en son honneur. Mais toi ... Tu ne tombes jamais au sol. Tu souris, bêtement. Au fond tu t'en rends pas compte mais tu l'admires un peu, en cet instant, cette gamine pleurnicharde et insignifiante. Parce que normalement, c'est toi qui est au centre de ce ring.
Elle se relève néanmoins. T'en est fière.
Aller princesse ! Tu l'encourages sans vraiment savoir pourquoi. Elle est à ton image. Elle est, toi.
Elle te semble pourtant fatiguée. Ce qui est tout simplement naturel.
Alors, tu t'avances lentement, les mains dans les poches.
Elle se reprend un coup mais reste debout. L'homme en face d'elle ne te capte même pas, trop absorbé à la voir souffrir ; tout sourire. Il va pour lui assigner un nouveau coup qui la fera sûrement un peu trop souffrir en vue de son état.
Alors d'un geste leste et rapide tu attrapes son poing au vol lors de sa route, avant qu'il n'atteigne le corps frêle de ta belle. Tu le fixes, le regard froid.
Le dos de la demoiselle est contre ton torse. Quitte le ring princesse. Je suis fière de toi. Tu baisses la tête pour la regarder et tu lui souris, alors qu'en la contournant (tenant toujours le second) tu lui retournes le poignet en le mettant au sol en une petite fraction de seconde, lui assignant un coup dans la mâchoire. Rentre chez ta mère toi, t'as rien à faire ici. Un gamin, qu'tu ne supportais pas de voir. Te redressant, réajustant un peu ta chemise tout en revenant, tu passes de nouveau son bras autour des épaules de ta petite championne improvisée. Je suis intervenu parce qu'il t'aurait tué. Tu as perdu, donc. Mais je t'autorise quand même à m'approcher un peu plus. Ce que tu as fait là, j'ai beaucoup aimé. Parce que tu aurais pu refuser tu sais. Tu ne lui avait jamais interdit de te dire non, malgré t'es mots durs, tu n'avais pas prononcer cette impossibilité : nuance. Mais tu t'es même relevée. Amusé, tu lui indiques de sortir par la porte de derrière. J'arrive. Parce que tu ne pars jamais, sans dire au revoir à ton frère.
Cela fait, tu la rejoins à l'extérieur, les mains dans les poches. Dans deux jours, t'auras plus mal. Tu te moques, un peu oui. Mais t'as pris ton pied, clairement. Bon. Pour ce soir tu as droit à une seule question. Vas-y, je t'écoute.
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Dim 19 Juin - 2:09
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f l y ~
soân
tenue } Le combat semble durer une éternité, et Xuân comprends assez vite qu’elle va pas pouvoir tenir encore longtemps, et même les encouragements de Soren sonnent dans son oreille comme un vague bruit de fond. Sa tête résonne comme jamais, elle entent sons coeur battre très fort, plus fort que le bruit ambiant. Si elle continue, elle va s’évanouir, c’est quasiment sur. Encore un coup porté à son ventre, elle a envie de vomir, de pleurer, de dire à Soren qu’elle le déteste et qu’elle déteste tout le monde. Elle a envie d’être à mille lieues d’ici, là ou personne ne l’embêtera, là ou elle sera tranquille, et peu importe de qui s’inquiète, parce qu’elle déteste tout le monde. Elle tremble de plus en plus fort, et ce n’est pas l’adrénaline. Non c’est autre chose, c’est son corps qui la lâche peu à peu. Elle voit le poing du gars arriver vers elle très vite, alors elle essaie de mettre sa tête sur la trajectoire, parce qu’il a pas le droit de toucher son visage, et que ça mettrai fin au combat, mais rien. Rien ne vient. Pas de coup, pas de poing. Alors elle rouvre les yeux et elle comprend. Soren a arrêté le type. Il l’a protégée. Quitte le ring princesse. Je suis fier de toi. Le type se retrouve au sol, dans un grand bruit, alors que Xuân se retourne pour prendre ses affaires. Elle a failli mourir. En une soirée elle aura vécu plus de choses que dans sa vie, elle aurait pu mourir un million de fois cette nuit, elle l’a senti, elle a presque vu la mort, mais elle ressent une sorte d’excitation en elle. Elle se sens vivante et libre, malgré la douleur. Rien que se plier pour remettre ses chaussures la brûle, elle a si mal qu’elle commence presque à penser que son estomac se digère lui même. Une fois rechaussée, elle sent encore le bras de Soren, mais il semble peser une tonne cette fois ci, un énorme poids sur ses épaules. Je suis intervenu parce qu'il t'aurait tué. Tu as perdu, donc. Mais je t'autorise quand même à m'approcher un peu plus. Ce que tu as fait là, j'ai beaucoup aimé. Parce que tu aurais pu refuser tu sais. Si elle en avait la force, elle l’aurait frappé dans les parties intimes, mais rien que de se baisser pour prendre son sac et le mettre sur son épaule lui donne l’impression d’être une poupée de chiffon. Elle pouvait dire non c’est vrai. Elle avait pas le droit de fuir, mais elle pouvait refuser. Mais pour elle, refuser c’était fuir, et elle était pas si lâche que ça. Mais tu t'es même relevée. Mais elle s’est relevée. Parce qu’elle pouvait pas juste perdre. Parce que l’adrénaline l’a poussée à se relever. Il lui indique la porte, par laquelle Xuân sort, chancelante, le coeur au bord des lèvres. À peine dehors, la bouffée d’air fraiche la brusque et elle finit à quatre pates, au sol, vomissant sa haine et sa douleur mélangées à un café au lait. Rien que le fait de vomir lui redonne envie de vomir. Foutue phobie, elle se trouve tellement répugnante. Elle se relève juste à temps pour pas que Soren ne voit la flaque au sol. Dans deux jours, t'auras plus mal. Super… Elle n’a, étrangement, pas tan hâte que ça que les deux jours passent, parce que bien que vive, la douleur la rend vivante. Bon. Pour ce soir tu as droit à une seule question. Vas-y, je t'écoute. Elle regarde son téléphone, un peu déboussolée. Le combat n’a pas duré plus de quatre minutes. Il est pas trop tard encore, mais si elle part maintenant, le temps qu’elle rentre chez elle, il sera plus de vingt-deux heures, et elle se prendra la raclée de sa vie. Autant rester dehors cette nuit, et rentrer tôt ce matin, ou alors ne pas rentrer. J’ai pas envie de connaître des trucs sur toi. Et visiblement t’es pas du genre loquace, donc je m’étendrai pas sur le sujet. J’ai pas envie de rentrer chez moi, parce que sinon ça va criser et je déteste ça alors voilà ma question : Ça se voit que tu connais bien la ville de nuit, alors que moi je ne sors jamais, donc est-ce que tu acceptes de passer la nuit avec moi et de m’emmener voir des trucs vraiment cool? J’admet, le combat était violent et douloureux mais je me sens vivante là, et je veux pas que ça s’arrête, c’était intense, alors s’il te plait, fait moi vivre encore des choses intenses. Elle détourne le regard dès sa tirade terminée, évitant le jugement de Soren. Ses yeux rivés sur le sol elle n’attend de lui plus qu’une chose, sa réponse.
electric bird.

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Dim 19 Juin - 23:44
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fly
tenue
L'heure semble la gêner lorsqu'elle regarde son écran. Toi, t'es là devant elle, les mains dans les poches. T'attends qu'elle daigne te répondre, si elle le fait, cette petite conne. Et pourtant, du haut de t'es grandes perches tu la regarde. Elle t'a surpris, positivement et elle t'a fait voir quelque chose en elle de nouveau. Les femmes avec du caractère, qui en veulent malgré leur apparence difficile : ça t'plaît. Elle n'a pas la gueule à l'emploi et pourtant tu t'en fou. Elle est mignonne, s'en sors bien et ne se rebelle pas envers ta personne : que demande de mieux. J’ai pas envie de connaître des trucs sur toi. Et visiblement t’es pas du genre loquace, donc je m’étendrai pas sur le sujet. J’ai pas envie de rentrer chez moi, parce que sinon ça va criser et je déteste ça alors voilà ma question : Ça se voit que tu connais bien la ville de nuit, alors que moi je ne sors jamais, donc est-ce que tu acceptes de passer la nuit avec moi et de m’emmener voir des trucs vraiment cool? J’admet, le combat était violent et douloureux mais je me sens vivante là, et je veux pas que ça s’arrête, c’était intense, alors s’il te plait, fait moi vivre encore des choses intenses. Tu l'écoutes. Attentivement ou non mais tu l'fais. Visiblement ses liens familiaux laissent à désirer. Toi tu connais pas ces problèmes, parce que tu les as créé toi-même. Ta mère adoptive trop pure et généreuse ne t'as jamais blâmé, ce qui n'était pas le cas d eson époux. T'es partis sous ses coups, t'as craqué. Tu penses pouvoir la comprendre elle, enfermé dans son monde illusoire qu'elle aimerait continuer à faire vivre. Tu l'aideras sûrement. A se sentir vivante. Mais pour quoi ? Qu'est-ce qu'elle t'apportera ?  T'es pas une âme charitable alors qu'est-ce qui t'prends ?  Ce soir, tu lui as promis, alors tu le feras. Mais pour la suite ? Ok. Mais viens pas t'plaindre ensuite, s'il y a des choses que tu juges trop dangereuses. Elle est pure et toi, comme Hadès tu t'amuses à la souiller. Tu lui fais mordre le fruit défendu - tu lui fait goûter, cette liberté qui te fait vivre depuis trop longtemps. Ton quotidien ne se résume qu'à la débauche, aux femmes, aux combats, aux trafics. Que pourrais-tu bien lui montrer de si extraordinaire, parce que tu lui dois ? Des choses belles, sans artifices t'en connais pas. Tu ne vas pas lui coller une arme dans les mains pour qu'elle sente la peur, l'adrénaline. Tu ne vas pas lui donner une seringue pour qu'elle hurle ô combien elle se sent nouvelle et si bien. Tu brûles son jardin d'Eden, tu piétines les roses ; mais tu gardes le sourire.  Viens. T'as pas envie d'jouer le romantique, le mec trop prise de tête. Le mec qui pense que c'est une fille alors les belles choses lui sont dues. Non, t'es rien d'tout ça Et pourtant tu vas faire des efforts, ne serait-ce que pour les heures à venir parce qu'elle te l'a demandé. Tu n'as qu'une parole et tu t'y tiens. Mais tu mettras à bas tout rêves idylliques qui pourront se former.
Tu contournes quelques rues, faisant attention à ne pas la distancer. Tu prends en compte les coups qu'elle a reçues et ses douleurs, que tu as longtemps connues ; que tu ne connais, plus. Les rues commencent à se faire vides : tous sont à l'intérieur de bâtiments diverses et loin de se trouver catholiques. En général, tu fais partis de ce beau monde. Mais pas ce soir. Tu t'inscriras dans la dite normalité des choses, plus ou moins. Tu pénètres alors tout d'abord dans une supérette, ne prenant même pas la peine de saluer la caissière. Tu tournes pas en rond, tu traverses la boutique en attrapant une bouteille d'eau puis quelques bouteilles d'alcool. Payant, la demoiselle ne prend pas le temps de demander sa majorité ou non pour ses achats. Elle regarde son visage et le reconnait, baissant le siens en silence. Ces quartiers, sont les siens ; grâce à son dit frère. Sortant, tu tends la bouteille d'eau à Xuân, tenant le sac en plastique. Tu sais qu'elle a vomit ; t'es pas con, t'es passé par là toi aussi, lorsque tu étais bien plus jeune. Ne la regardant même pas, ou presque pas, tu reprends ta marche, t'écartant peu à peu de la populace. Tu t'arrêtes alors devant une grande bâtisse, l'air se faisant plus frais, plus humide. Tu grimpes sur une échelle, trop longue parce que malgré t'es grandes perches tu met bien deux minutes pour arriver sur le toit. Tu aides ta princesse sur les dernières marches, tenant son poignet. Il t'es si simple de la lever, que cela t'amuserais presque. Enlève t'es chaussures. Tu ne dis rien de plus, tu traverses le toit qui juge un second ; les deux reliés dangereusement par une simple planche, tenue par quelques objets, par-ci, par-là. C'est un miracle, peut-être, si cela tiens toujours. Regarde pas en bas. Vous aviez peut-être une hauteur de quinze à vingt étages, peut-être. Toi, t'as toujours t'es mains dans les poches, passant comme si de rien n'était.
Mais au final, toi, ça t'fait plaisir de venir là. Seul ou non, bien que tu n'y amènes jamais personne, en général. Tu t'assoies finalement sur le bord, laissant t'es jambes pendre naturellement. C'était peut-être la vue, qui t'avait fait adopter cet endroit comme ton fief et ton air de repos. Les lumières de la grande capitale nippone jugées le ciel à la sobriété scintillante. En contre bas, une rivière, peut-être un peu trop large pour laisser penser qu'elle s'alimentait seule. Tu pourras venir ici si ça t'chantes et qu't'as pas envie d'rentrer chez toi. Personne n'est autorisé à y monter. Alors tu t'feras pas emmerder. Parce que t'es chez toi. C'est ton coin de paradis perdu ; calme et agréable, serein, loin de toute ta misère et ta miséricorde. Tu attrapes alors, l'une des bouteilles. Tu l'ouvres avec la seule force de ta main, la tendant à la demoiselle, t'en prenant une ensuite. On bougera plus tard.
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