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I was sorrow, he was happiness - Kaede

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Dim 5 Juin - 16:14
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I was sorrow, he was happiness
Kaede & Fumi


Les yeux plantés devant toi, tu ignorais les regards avides et lubriques des hommes présents dans la salle. Tu n’avais pas besoin de les regarder pour deviner leurs pensées ce qui provoqua un frisson qui parcourut ton corps. T’avais beau faire comme si plus rien ne t’atteignait mais tu ne pouvais ignorer le sentiment de dégoût que t’éprouvais vis-à-vis de ces hommes mais surtout vis-à-vis de toi-même. Tu semblais être tombée dans une telle obscurité que tu ne tentais plus de chercher la lumière. Tu te contentais de chercher de la chaleur humaine au premier qui te l’offrirait et c’était souvent aurpès de vieux pervers qui traînais dans les bars miteux, comme celui dans lequel tu travaillais. T’avais l’impression que tu ne pourrais jamais avoir mieux alors tu te contentais d’eux, prétendant le temps d’une nuit d’être une personne à nouveau, d’être aimée.
Tu venais de terminer ta dernière chanson et tu fis une révérence avant de quitter la scène, ton visage aussi impassible que lorsque tu venais de commencer. Tu te dirigeas vers le bar, la tête haute où tu pris le verre qui t’attendait, un sourire de remerciement pour le barman. Tu te retournais, adossée au comptoir, balayant le bar d’un regard. Tu ne t’arrêtas sur aucun homme qui te fixait avidement, cherchant le meilleur moment pour venir te parler, préférant observer ceux qui ne te regardaient pas. T’aimais bien essayer de deviner les raisons qui poussaient ces gens à venir dans un endroit comme celui-ci, à boire jusqu’à oublier leurs problèmes et fixant leur verre d’un regard vide.
Tu tournas la tête vers la gauche où tu le vis, encore. Kaede se démarquait dans ce genre d’endroit, à peine on posait le regard sur lui, on voyait qu’il n’était pas à sa place ici. Il ne faisait pas parti de ces pauvres âmes déchues qui cherchaient une sorte de rédemption sous la forme d’un verre de Whiskey. Ce n’était pas la première fois que tu le voyais, il venait toujours dans cet endroit souillé pour toi. Il te donnait de l’argent et partait lorsqu’il voyait que tu ne voulais pas lui parler. Il ne t’avait jamais poussé à faire quoi que ce soit et ça t’intriguait. Tu le fixais du regard pendant quelques secondes avant de poser ton verre sur le comptoir et de le rejoindre. “Hé…”

©TENNESSEE.
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Dim 5 Juin - 21:42
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I was sorrow, he was happiness
Kaede & Fumi


tenue + Les sept péchés capitaux sont la colère, l’avarice, la luxure, l’orgueil, l’envie, la paresse et la gourmandise. Sur les sept, tu en cumulais déjà deux. l’envie, qui tu poussait à vouloir faire toujours plus pour tes désirs, et la luxure, qui n’était plus un vice pour toi mais une habitude, ton travail. Tu baignais dans cette luxure qui te dégoutait. Homme objet, menteur, illusion. Que restait-il encore de réel chez toi? Tu mentais à ces femmes. Tu te mentais à toi même par orgueil. Un péché de plus. Tu essayais de te convaincre chaque jour en te levant que rien de tout cela était dégoutant. Que c’était juste comme ça, ton travail était de vendre du rêve et tu le faisait, oubliant les tiens qui peu à peu s’échouaient et coulaient. Au début c’était provisoire, tu devais subvenir aux besoins de tes parents, de tes soeurs. Tu aurais pu arrêter depuis le temps, reprendre tes études, mais tu ne l’as pas fait. Et dernièrement dans ta tête les images de cette fille s’entrechoquait à ta curiosité,  et à ton désir. Cette fille. Fumi. Une femme objet comme toi. Elle avait chanté à ton anniversaire, et son regard t’avait toisé si fort que tu en avais perdu les moyens, parce que même si tu ne voulais pas l’admettre, elle te plaisait. Un objet en aimant un autre, belle ironie du sort. Deux esclaves de la luxure, dont l’un que tu payait toi aussi.
Tes grands yeux noirs la toisaient, cette fois ci c’était ton regard qui était braqué sur elle, et sa voix angélique. Ça arrivait souvent que tu viennes la voir. Tu lui donnais suffisamment d’argent pour tenir quelques jours et tu repartais. Tu n’étais pas comme eux ceci dit. Tu la payais, certes, mais pas pour sa compagnie. Parce que tu comprenais ce que c’était de se vendre pour manger, pour un toit, pour ceux qu’on aime. Cette nuit encore tu étais dans ce bar, cette nuit encore tu la payerais et tu repartirais, avec le sentiment de satisfaction d’avoir accompli une bonne action. Ce bar te dégoutait, si ça n’en tenait qu’à toi tu ne serais pas là. Mais tu voulais lui faire plaisir. Tu voulais que Fumi ait, de temps en temps, des soirées pour elle, des soirées ou elle aurait de l’argent dans les poches sans avoir à trainer avec des types louches. Tu ne ressemblais en rien à ces hommes. Tu voyais dans leurs yeux leur avidité évidente, la luxure, la colère, l’envie, le péché et le vice. Elle mis du temps à te voir. Tu étais là depuis le début de sa chanson pourtant, mais tu n’avais atteint son regard que lorsqu’elle avait commandé à boire. Généralement, tu allais à la voir, incapable à ta place, dans ton beau costume blanc de travail. Mais pas ce soir. Par paresse, tu n’étais pas en costume, et tu n’avais pas bougé. Elle viendrait d’elle même pour que tu lui donnes de l’argent, et tu boirais un verre avant de repartir. Sa figure féline s’approche de toi, tes yeux ne quittant pas les siens, si beaux, si doux, mais si sombres. Les yeux sont le reflet de l’âme. « Hé… » Tu te lèves pour la saluer. Même dans ce bar miteux tu gardes tes habitudes polies, pas d’hôtes, mais de gosse bien élevé. « Hey. Ça va? J’avais un peu de sous, alors je suis passé te voir. T’as l’air fatiguée t’as besoin de temps sans eux. » Eux, ces vieux ivrognes pervers que tu désignes d’un mouvement de tête. Eux, ceux que tu dédaignes tant, parce qu’ils se croient tout permis avec les gens comme toi, les gens comme Fumi, les gens vendus.

©TENNESSEE.
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Dim 5 Juin - 23:21
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I was sorrow, he was happiness
Kaede & Fumi


tenue ± Malgré sa tenue, Kaede se démarquait par ses manières, sa façon de se tenir, ses expressions. Il n’était en rien comme les autres hommes et ça te faisait ressentir quelque chose. Depuis que tu l’avais rencontré à son anniversaire au bras d’un autre, il t’avait apparu aimable et gentil mais tu n’aurais jamais imaginé que tu le reverrais ici, dans ce bar miteux. La première fois que tu l’avais vu, tu avais eu envie de descendre de scène et le tirer vers la sortie, de peur qu’il ne se trouve souillé comme toi et tous les autres s’il restait une seconde de plus dans cet endroit, berceau de pécheurs.
D’ordinaire, c’était lui qui venait te trouver une fois que tu avais fini, il te parlait quelques secondes puis te donner de l’argent avant de partir. Si cela te faisait ni chaud ni froid d’habitude, ce soir, tu voulais changer les choses, tu ne voulais pas juste accepter ses sous et lui tourner le dos, comme une ingrate. T’avais remarqué le ton que Kaede avait employé lorsqu’il parler d’eux, il les méprisait et tu te demandais s’il te méprisait aussi, pour faire ce que tu faisais. Tu ne t’en étonnerais pas si c’était le cas mais tu ne pouvais retenir ce sentiment de tristesse qui s’infiltrer en toi, sournoisement alors que tu voulais apparaître vide de sentiments. “Merci.” C’était tout ce que tu pouvais dire, tu ne savais jamais quoi dire, ce n’était pas une situation normale, on ne t’avait jamais appris l’étiquette à respecter face à une personne qui vous donne de l’argent pour vous empêcher de coucher avec d’autres hommes pendant quelques nuits. “Je ne sais pas pourquoi tu fais ça mais..j’apprécie.” Tu étais sincère et tes yeux rencontraient les siens pendant quelques secondes avant que tu ne détournes le regard vers le bar. “Tu veux boire quelque chose?” Tu restais silencieuse après ça, tu avais perdu l’habitude de t’intéresser aux autres et aux choses, tu ne voulais pas t’attacher alors tu avais construit des murs si haut autour de toi que tu avais oublié à quoi ressemblait l’autre côté. Pourtant, Kaede, par sa simple présence dans ce bar miteux semblait réussir à te redonner quelques souvenirs et sans t’en rendre compte, tu t’y raccrochais. “Je me suis toujours posée la question; comment tu m’as retrouvé ici?” Tu étais curieuse de savoir comment il t’avait retrouvé et ce qui l’avait poussé à vouloir venir te voir ici, dans les bas-fonds de Shinjuku.


©TENNESSEE.
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Mar 7 Juin - 1:15
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I was sorrow, he was happiness
Kaede & Fumi


tenue + La beauté de Fumi te captivait, ses yeux étaient si beaux, si doux, mais pourtant semblaient perdu, comme si elle avait vécu mille vies, et que son passé se reflétait dans son regard. “Merci.” Tu la regardais, elle, et chaque détail de son visage. Sa beauté presque froide qui arrivait presque à t’ensorceler. Presque. Parce que tu n’as jamais su ce que c’était d’aimer réellement, d’être vraiment amoureux. Tous ces sentiments se mêlaient dans ton coeur, sans que tu puisse clairement les distinguer et les organiser. Toutes ces choses nouvelles que tu ne connais pas, mais que tu délectes patiemment, te perdant dans les effluves du parfum de Fumi. color=#9966cc]“Je ne sais pas pourquoi tu fais ça mais..j’apprécie.” [/color] Un sourire se pose tendrement sur ton visage, te rendant comme illuminé, brillant dans cette salle sombre. Vos regards se croisent, mais elle finit par détourner le sien, comme apeurée par toi, par ta gentillesse peut-être. “ Je sais pas. Je comprends juste ce que c’est d’être dépendant des autres comme ça, et de plus avoir de liberté ” Tes souvenirs te brûlent, comme si des épines se nichaient dans ton coeur. Ton travail t’oppresse tellement, que rien que d’y pensais tu à presque des hauts de coeur. Tu te dégoute presque toi même, parce que tu te trouves misérable. Tes yeux fixent le bar, sale et crasseux du bar miteux dans lequel ils sont. Ses pensées sont interrompue par la voix si gracieuse de Fumi. “Tu veux boire quelque chose?” Tes yeux rejoignent les siens, comme une bataille de regard éternelle que tu ne veux pas perdre. Boire. Pourquoi pas. Pour une fois, tu restes, pour une fois elle te propose de boire, pour une fois tu ne repars pas immédiatement. “ Je vais prendre un whisky je pense. Merci de proposer, ça me fais plaisir. ” Tu bois rarement en vrai, même si ton travail t’y oblige, tu bois peu en dehors du club, mais tu apprécies tous ces alcools qui t’embaument et te font te sentir plus frais. Elle semblait à la foir te fuir, et vouloir rester avec toi, par peur et excitation à la fois. “Je me suis toujours posée la question; comment tu m’as retrouvé ici?” Tu regardes le mur du fond, réfléchissant tandis que ton verre arrive à table . Après une délicieuse gorgée te brûlant la gorge, tu te décides enfin à lui répondre. Peut-être deux à trois minutes se sont passées, et, malgré les bruit se confondant dans le bar, tout semble silencieux pour toi, comme si Fumi et toi étiez seuls. “ Je connais le métier tu sais. e suis hôte, je connais le monde de la nuit des fêtes, si je veux retrouve r quelqu’un j’y arrive facilement, alors te retrouver n’a pas été si difficile la première fois. Et même si au début j’avais peur d’entrer ici, t’aider m’a poussé à franchir la porte, c’est comme ça. ” Tu finis d’une traite ton verre, et le reposes sur le bar, faisant signe au barman de t’en remettre un, alors que tu sors ton portefeuille pour donner un salaire à Fumi.

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Mer 8 Juin - 23:14
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I was sorrow, he was happiness
Kaede & Fumi


tenue ± Tu te sentais observée mais tu ne disais rien. D’ordinaire, tu aurais dû lui répondre, lui dire de regarder ailleurs mais pas avec Kaede. T’arrivais pas à définir ce qu’il se passait mais ça te faisait peur. T’avais peur de t’attacher, de t’habituer à sa présence pour au final le voir partir, le voir te laisser seule. Tu te rendais compte que c’était déjà le cas, tu avais pris l’habitude de le voir arriver ici, parfois tu te retrouvais même à balayer la salle des yeux pendant que tu chantes puis tu te reprenais, enfouillant ces sentiments inconnus au plus profond de ton être, les ignorant du mieux que tu pouvais. Tu ne pouvais pas te laisser aller de la sorte, tu ne voulais pas même. Kaede semblait trop pur, il t’aveuglait avec sa lumière, son sourire, il était comme ton sauveur mais tu refusais de te laisser sauver. Tu t’étais accoutumée à ton obscurité, c’était une partie de toi-même que l’inconnu t’effrayait, tu avais peur de souiller Kaede, de l’entraîner avec toi au fond des ténèbres si tu le laissais s’approcher de trop près.
Pourtant, chacune de tes résolutions partaient en fumée dès que tu le voyais. Tu acceptais son argent, c’était assez pour le pousser à revenir te voir, nuit après nuit. À présent, tu ne pouvais plus reculer tandis que vous vous retrouviez tous les deux au comptoir de ce bar, à boire un verre ensemble. Tu relèves subitement la tête lorsqu’il confesse qu’il comprend ta situation mais il ne continue pas alors tu ne pousses pas plus le sujet, attendant qu’il en reparle de lui-même.
Tu es surprise d’apprendre que Kaede est un hôte, comme toi, il vendait son corps pour rendre service aux autres. Voilà pourquoi il semblait te comprendre. Tu le voyais sous un nouveau jour, peut-être n’était-il pas aussi pur que tu ne le pensais mais ça ne te repoussait pas, au contraire. Kaede n’apparaissait que plus humain à tes yeux, plus approchable. Tu restais silencieuse pendant quelques minutes le temps d’enregistrer l’information dans ton cerveau. “Je ne pensais pas…je veux dire, quand on s’est rencontré pour la première fois, la soirée était si grandiose avec des gens…différents…” Par différents, tu entendais des gens d’un autre monde, celui que tu goûtais lorsque tu vendais ton corps à de vieux pervers qui jetaient leur argent dans des filles comme toi. “Je pensais que tu en faisais parti.” Tu ne pouvais pas nier ton sentiment de soulagement, il était comme toi et si tu avais toujours eu peur qu’il ne vienne te voir pour faire comme tous les autres, tu étais à présent sûre que ça n’était pas le cas.
Tu le vis sortir son porte-feuille et sur une impulsion, tu saisis son bras et l’empêcha d’en sortir de l’argent. Pourquoi? C’était de l’argent facile, tu n’avais rien à faire et tu pouvais vivre tranquillement pendant quelques jours. “Je…” Tu ne savais pas pourquoi tu l’avais stoppé. Tu retiras délicatement ta main pour la mettre sur le comptoir. “Juste, pour ce soir…est-ce qu’on peut prétendre que tu n’es pas venu pour…ça?” Quelque soit le ça.



©TENNESSEE.
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