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the kill. (megumi)

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Mar 29 Mar - 2:08
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come break me down
bury me, bury me
✻✻✻
Chevalière de la rue. Tu ne portes pas d’armure bien polie mais tu n’as pas besoin de refléter les néons crépitants, ton sourire radieux dégage sa propre lumière. Rictus satisfait, tu sais ce que tu fais et tu n’es pas là pour rien. C’est ta routine depuis quelques temps ; tu te pointes à la même heure au même endroit, et le reste se fait tout seul. Tu sais toujours exactement où il faut être et quand, toujours à l’affût, tu maîtrises l’art de la fouine. Curiosité létale pour les affaires de tes ennemis.
Regard rivé sur ta montre. Tu commences à t’impatienter et t’espères qu’il n’y a pas eu de changement imprévu, t’as ni envie de reprendre tes investigations ni de rentrer chez toi insatisfaite. Tu veux de la baston et tu la veux maintenant.
Alors t’hésites pas à sauter sur le coursier dès qu’il se pointe, colis dans les mains. T’envoies valser la boîte sur le pavé en même temps que ton poing dans sa gueule, les sachets de poudre blanche s’éparpillant partout. Tu prends un plaisir malin à les piétiner, ils doivent valoir plus que ta personne et ton but principal est bien d’en débarrasser le monde, refaire le portrait au livreur passe en deuxième.
Et tu finis inévitablement par y passer, les coups se mettent à voler dans tous les sens et à te voir, on croirait que c'est un jeu. Tu trouves ça fun, toi, et t'es tellement à fond que tu ne captes même pas la silhouette qui se détache de l'ombre et avance furieusement vers toi.
«Invité»
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Mar 29 Mar - 5:08
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you say you wanted more
what are you waiting for?
i'm not running from you
✻✻✻
tu la regardes mal, tu la regardes sale. des semaines qu'on te fait des rapports merdiques, qu'on te promet de tout fixer, qu'on te dit que tout vos retards c'est à cause d'une nana atypique. mais toi t'as pas l'temps pour leurs conneries, et ils l'ont compris. au point que ce soir t'es de sortie, prête à réglé ce merdier, mettre les points sur le I et les barres sur les T. tes gars t'exaspéraient à n'pas savoir gérer un problème aussi simple: du rose et des paillettes? tu sais que la plupart des dealers sont aussi des consommateurs, mais ils s'étaient crus où? dans un shojo fantastique avec licornes et couronnes de fleurs? t'as prévenu personne de ta venue, ou du moins seulement ton chauffeur et le fournisseur du secteur.

là maintenant t'as envie de t'en griller une, mais tu t'dis que tu le ferais une fois le travail accompli. et c'est là qu'elle se pointe la salope. elle prend un malin plaisir la princesse, à croire que dévisager un homme suffit pour régner sur la tess. et pendant qu'elle écrabouille que de simples pavés de farine et qu'elle revient faire la gueule de l'incapable - parce que t'allais pas niquer la marchandise pour les beaux yeux de miss froufrous -, tu te décales du mur sur lequel tu te reposais et d'un pas ferme, d'un pas énervé, tu t'approches du clown rose flash. dans son dos, alors qu'elle ne se doute de rien, tu passes à l'offensive: tes bras viennent violemment s'agripper à son cou et se resserrent sans en attendre plus. la poupée se débat férocement, forcée de suivre ton mouvement si elle voulait survivre, forcée de lâcher sa victime, forcée de se relever sur ses pieds. tu sens ses ongles décorés gratter les manches de ton bomber dans l'espoir de se défaire de ton emprise. malheureusement pour elle, t'avais de la poigne et c'n'était pas ta première fois, loin d'là.
plus d'air,
plus d'vie.
plus d'vie,
plus d'ennui.  
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Ven 1 Avr - 21:36
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come break me down
bury me, bury me
✻✻✻
L'adrénaline est à son maximum. Il en faut peu pour t'enthousiasmer et les sachets en plastique qui explosent sous tes talons roses t'électrisent. Les choses deviennent tout de suite plus violentes et ce n'est pas pour te déplaire, tu t'y prends comme si c'était un jeu, quelque chose de divertissant et drôle et non pas une confrontation violente et dangereuse.
Tu es tellement à fond dedans, ça captive tous tes sens. Incapable de te concentrer sur autre chose comme un chat dont l'attention est occupée par un laser, tu ne la vois pas venir vers toi. On pourrait mettre ça sur le dos de l'obscurité mais tu ne l'as pas entendue venir non plus, malgré ses pas furieux qui préviennent de sa présence – et décomptent ta déchéance.
Tu mets un moment à comprendre pourquoi l'air ne parvient plus à tes poumons, mais ça n'allège pas ta confusion.  T'essaies toujours de comprendre d'où sont sortis ces bras qui se resserrent dangereusement autour de ton cou, et bientôt t'abandonnes l'idée de comprendre.
T'essaies plutôt de survivre. Tu te débats dans tous les sens mais ça n'a l'air d'aboutir à rien. C'est comme si t'étais sous l'emprise de Hulk lui-même. T'as l'impression que t'en seras jamais libre mais dans un élan de lucidité, tu te rappelles tes cours de self defense – tu te prostitues pour te les payer alors ce serait ballot qu'ils te servent à rien. Tes dents se plantent sauvagement dans son bras, plus par hargne qu'autre chose, avant que tu ne lui donnes un coup de coude à la côte, un peu plus efficace cette fois.

Tu profites de la surprise pour te libérer de son emprise, haletante, à bout de souffle. T'es partagée entre la terreur et la satisfaction, celle d'avoir trouvé un adversaire à ta hauteur. C'est-à-dire bien au-dessus de ton niveau, mais tes estimations sont toujours foireuses. Mais surtout, tu recules jamais devant rien.
Alors tu restes plantée devant elle, tes poings serrés, ta respiration se faisant lourde. Tu ferais mieux de partir, prendre tes jambes à ton cou, mais l'idée ne traverse même pas ton esprit ; tu ne bougeras pas avant d'en avoir fini avec elle. Même si tu dois y rester.
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Dim 10 Avr - 23:43
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i'm not running from you
✻✻✻
alors ça finirait en fight de jeux vidéos? elle qui te fait face quelques mètres plus loin. elle qui lève les poings comme si la rue était un ring de boxe. elle qui se remet le plus rapidement possible de ton câlin surprise. un peu comme toi.
toi tu te tiens droite, le menton levé, le visage planqué sous un bandana vieux comme le monde, sali par le monde, les bras le long du corps; t'en profites pour réarranger tes gants et récupérer le souffle que ce coup de coude t'avait volé même si tu t'y attendais assez.
ce n'était pas avec une gamine rose bonbon que tu allais retenir tes coups: ce n'était pas ton genre et ça ne le serait jamais, pas même pour un sou. des faiblesses tu n'en veux pas et te ne souhaites jamais en avoir: ceux qui les désirent ne sont que des idiots fous.

un pas, après l'autre. tu avances vers elle sans précipitation aucune, presque sereinement. un peu comme un loup sans peur s'approchant de sa proie; pas que tu la sous-estimes, mais contre presque dix ans d'expérience, miss pinkish ne peut faire le poids - l'évidence.
et alors que la brute charge tête baissée, tu n'as aucun scrupule à l'éviter, la laisser taper dans le vide et s'épuiser. jusqu'à ce qu'elle te fatigue n'est-ce pas?
dommage,
patience épuisée.
il t'en faut alors peu pour lui faire manger le goudron et les poubelles, et finir avec une giclée de sang sur tes godasses de maquerelle. et tu l'observes se relever malgré la raclée, malgré le mal de chien que tu venais de lui infliger. elle t'amuse, le sourire qui se dessine sous ton bandana en témoignant: elle abuse la gamine, si insouciante, si téméraire, si insolente, ignorant totalement que tu allais en abuser.

petite, on joue pas à GTA là. y'a pas d'bouton restart si tu finis par crever.
«Invité»
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Sam 23 Avr - 3:49
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come break me down
bury me, bury me
✻✻✻
elle esquive ton coup un peu trop facilement.
ça t'impressionne.
plutôt que tes propres limites, c'est les siennes que tu veux tester maintenant. tu te demandes jusqu'à quand elle peut t'éviter alors tu refais le bond encore et encore, tu pourrais y passer la nuit, t'es infatigable.
et c'est peut-être justement ça qui la fatigue. elle sort de son inertie et t'envoie méchamment contre le sol sans le moindre effort. le goût de sang envahit rapidement tes papilles et ça te réjouit. quand t'essaies de te relever, tu te sens plus vivante que jamais, et tu essuies ta bouche du revers ton gant blanc. tu la regardes, vautrée sur le sol, intriguée par cette femme qui s'acharne, continue de se battre. on dirait toi, mais à l'autre bout du spectre du bien et du mal.

« ouais, heureusement que ça risque pas d'arriver, hein ? »

sa voix te dit quelque chose mais t'es trop emportée par l'action pour y penser. tu craches du sang, t'essuies la bouche encore une fois et te hisses sur tes deux pieds comme tu le peux. t'as confiance en tes capacités et tu comptes pas la laisser t'avoir comme ça. elle te fait pas peur. alors tu lui souris en prenant ton élan et cours vers elle, prête à la prendre d'assaut comme un rugbyman. tu la rates de justesse, mais t'as le temps de t'accrocher à son bandana et le lui arracher avant de te rétamer encore une fois. tu relèves tout de suite le regard vers elle, t'as hâte de lui enlever cet anonymat qui lui donne un peu trop confiance, voir si elle fera toujours la fière.

t'as la lumière du seule réverbère à la ronde en plein visage mais ça t'aveugle pas assez pour ne pas distinguer ses traits. c'est surtout une familiarité étrange qui captive ton attention, à tel point que tu penses même pas à te relever encore une fois. tu sais pas si tu te concentres pour trouver un moyen de te défendre ou pour mettre le doigt sur ce qui t'intrigue autant chez elle. et quelque part au fond, tu te demandes si elle ressent la même chose en voyant ta figure baignant dans le faisceau de lumière.
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Dim 24 Avr - 15:48
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✻✻✻
tu sais pas ce qui t'irrite et en même temps te divertit le plus: la débilité qu'elle tente de faire passer pour de la provocation ou le fait qu'elle ait apparemment besoin d'une leçon d'vie. normalement on court après la vie, les déboires, les débauches, pas la justice et ses estropiés. t'ignores si elle fait ça à cause du système ou pour s'éclater (la gueule), mais la voir se démener pour une cause perdue d'avance te fait quelque chose dans la poitrine. ça ne t'amuse plus non, parce que t'as l'impression de te retrouver devant ton propre reflet. plus jeune, plus con. au temps où tu vidais ta colère, ton amertume et ta douleur sur n'importe quoi, n'importe qui, n'importe où, n'importe quand jusqu'à tomber de fatigue et rentrer chez toi au petit matin dans un piteux état pour être réveillée par un bourdonnement de reproches incessant. cette emmerdeuse te rappelle l'échec que tu étais supposée être à tes dix-huit ans, et tu as envie de lui dire de la fermer. qu'elle rentre chez elle, continue ses études, n'abandonne pas ceux qu'elle aime, reste dans l'ignorance, ou elle crèvera. la rue c'est pas pour les avides de changement qui croient à la magie et à ses abracadabras. elle est pour les loups et les bâtards errants, les névrosés, les survivants.

et alors que tu bous de l'intérieur, la tête de mule charge avant de manger le bitume, encore une fois. toi, tu te tiens à deux pas d'elle, aussi raide qu'une statue, à la regarder de haut, éclairée par la lumière du réverbère. mais vos regards se croisent, enfin. et la ville se tait, se fait oublier. plus de bruit, plus de vent. pas même une expiration.

ton prénom.

tu sens juste ton corps se braquer, ton cerveau se brouiller, ton cœur se briser. tu entends les craquements qu'il fait, comme s'il cherchait défoncer ta cage thoracique. tu la dévisages avec un sentiment nouveau. c'était pourtant caché, enfoui. à l'intérieur, c'était le chaos. un ouragan, un tsunami, une éruption, un tremblement de terre. c'était les bombardements atomiques de 45. tu n'allais pas pleurer, mais t'as l'impression de vouloir verser quelques larmes pour éliminer toutes les poussières et crasses qui s'étaient accumulées en toi après tout ce temps.

tu m'entends?!

ta voix troublée qui s'élève brusquement. un élan, une impulsion. ça ne t'arrive pas souvent. pas assez. et pourtant, avec elle, t'as juste envie de péter une durite comme le dernier des puceaux. tu n'sais même plus comment paniquer, ou montrer combien tu as été secouée. un masque de glace ça s'entretient en même temps. ça prend du temps, de l'argent, des gens. pour se protéger des autres, ou protéger les autres de toi. inspirer la crainte au lieu du respect. crier "dangereux pour l'environnement", "très toxique", "corrosif", "explosif".

ton - plus posément - prénom.
pour sa tombe, si jamais tu dérailles vraiment.
parce que les fantômes du passé sont tous déjà enterrés,
au fond.
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Mar 24 Mai - 0:05
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come break me down
bury me, bury me
✻✻✻
ça te fait du bien, putain.
là où l'humain moyen ne ressentirait que la douleur et l'envie de se casser, tu trouves de l'euphorie, du plaisir, tu prends ton pied. les coups que l'espèce de furie qui te fait face te porte ne suffisent pas à atténuer ton enthousiasme, c'est comme s'il ne fait qu'augmenter à chaque fois que ses poings te heurtent, au contraire. sa prise empêche le sang de te parvenir au cerveau mais l'adrénaline t'emplit toujours la tête et tu continues de te débattre, te relever après chaque chute pour lui montrer à qui elle fait face, elle qui te prend pour une espèce de morveuse qui ne sait pas ce qu'elle fait.

sauf que cette fois quand t'as pas la force de te relever. tu hisses ton regard vers elle et plutôt que ton air triomphal, victorieux, prêt à se battre, c'est d'une expression sinistre que tu la toises.
comme si tu voyais un fantôme.
« ton prénom. »
ton cœur tressaille mais c'est pas à cause du ton avec lequel elle s'adresse à toi. c'est le regard ancré dans le tien que tu jurerais connaître malgré cette dureté que tu n'y as jamais vue.
ce n'est ni son air dur, ni sa blondeur, ni ce contexte que tu n'aurais jamais soupçonné d'être le cadre de vos retrouvailles qui te feront douter de ce que tu penses voir. pourtant, tu ne réponds pas à sa question. trop perdue dans tes pensées, occupée à scruter ses traits, y cherchant la moindre once de familiarité.
c'est une familiarité tordue, déformée par le temps que tu y trouves. un air de déjà vu malaisant, comme voir son reflet dans un miroir brisé, sali.

« tu m'entends?! »

tu l'entends, mais tu lui réponds pas. t'essaies toujours de comprendre ce que tu vois, et si t'es satisfaite de le voir ou pas. c'est mieux que rien, non ? mieux que le silence radio que tu endures pendant toutes ces années. mieux que les questions que tu te poses fréquemment à son propos. où est-ce qu'elle est, qu'est-ce qu'elle fait. est-ce qu'elle est heureuse ?
en cette silhouette qui surplombe ton corps impuissant, tu ne vois qu'un peu de megumi, mais c'est déjà beaucoup plus que ce que t'as eu pendant ces dernières années. peut-être que ça suffira pour répondre à tes questions.

elle réitère sa question et tu y réponds aussitôt, tout aussi curieuse qu'elle, aussi pressée de savoir ce qui se passe réellement. « mami... » ton nom échappe rarement à tes lèvres dans ce genre de situations, tu préfères rester la guerrière anonyme, celle qui est plus connue par sa démarche et ses actes héroïques que son prénom. mais tu ressens le besoin de lui dire, t'as envie qu'elle sache qui tu es. toi, t'as déjà une idée sur qui elle est.

« ...nee-chan ? »
tentative de confirmer tes doutes. c'est peut-être la dernière chose que tu feras avant de mourir mais sur le coup t'as aucun regret. tu veux juste avoir le cœur net.
de nouveau complet.

Spoiler:
«Invité»
Invité
Anonymous
Mar 24 Mai - 2:30
Invité

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i'm not running from you
✻✻✻
tu n'avais pas ressenti ça depuis des lustres. voilà trop longtemps que tes veines n'avaient pas eu autant de mal à canaliser ton sang en ébullition. peur. panique. angoisse. trois furies qui ne t’avaient pas hantée depuis des années, ou plutôt, toujours au goût du jour, s'étaient endormies jusqu'à aujourd'hui, jusqu'à cette nuit. tu les sens rire de toi, leurs ricanements faisant trembler chacun de tes membres, hérisser chaque poil de chaque petit carré de peau t’appartenant. naïve étais-tu d'avoir un jour penser les avoir anesthésiées à jamais, planquées sous des couches et des couches de larme ravalée et de vérité rejetée.
mais ce soir on a su brutalement ébranler tes barrières de protection et tes plans z à la con. un faciès, deux syllabes, dix-sept ans de souvenirs. et alors que ses yeux sont à la recherche du rôle que tu tenais des décennies plus tôt pour une soeur que tu croyais en sécurité avec au mieux des parents, au pire cinquante frères et soeurs, alors que ces yeux quémandent une personne qui s'est volatilisée, okada megumi réarrange son bouclier. un souffle au coeur c'était déjà une preuve de trop. hors de question qu'elle se jette sur le trottoir pour serrer quelqu'un d'autre dans ses bras. hors de question qu'elle succombe et se laisse aller. mais ça ce n'était pas un réel plan.

au fond
dans ta tête
ta poitrine
tout ton être
c'était bagdad.

tellement que ton instinct de survie reprend rapidement le dessus. réflexes, impulsions, habitudes, sûrement l'un d'eux.
avant que mami ne puisse en placer une autre ou n'agisse avant toi, ton poing atterrit de nouveau sur son visage, non pas pour la faire souffrir plus même si la douleur serait réelle mais de manière à l’obliger à roupiller pour un petit moment. et alors que sa conscience s’évanouit avec ton initiative, tu t’écroules à ses côtés, comme si t’hésitais à poser de nouveau la main sur elle ne serait-ce que pour arranger sa robe froissée ou les quelques mèches qui planquent ses joues violacées.
t'avais pas les mots. tu ne savais non plus quoi penser de tout ça - si le fait de jouer aux super-héroïnes est plus grave que choper sa grande soeur dans le narcotraffic ou se faire littéralement niquer par cette dernière.

et puis une main te sort de ton état second. c'était ton chauffeur, te demandant ce que tu pouvais bien foutre parterre à contempler le corps de la poupée trouble-fête avant d'enchaîner si tu n'avais pas fini par être lassée et si il devait se débarrasser du cadavre.
tout ce qu'il obtient se résume à un silence; avant de te relever, tu t’approches de mami endormie et places dans sa main ce qui pendait contre ton gré autour de ton cou après l'avoir d'un coup sec arraché. de nouveau sur tes deux jambes, les idées plus ou moins en place, tu lui fais signe d'appeler d'une manière ou d'une autre les policiers, qu'ils se chargent au plus vite de son cas avant de filer.

tu as bien grandi, mami.

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