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fight flight freeze (erwann)

«Invité»
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Anonymous
Jeu 9 Juin - 20:39
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(ct. cécile dormeau)

(tw sexual assault)

vingt heures. vendredi soir normal. sortie avec quelques vagues connaissances, des gens avec toi à la fac, partis célébrer la fin du semestre, dont t’es au courant à la dernière minute. il faut avouer que les a rejoint surtout pour ne pas finir seule avec dix bouteilles vides devant toi. un peu triste comme routine, à la longue. // vingt et une heures. tu ne les connais pas tellement, mais tu sympathises un peu tout de même. du small talk, quelques conneries, de l’ennui. tu as la tête ailleurs, aujourd’hui. rien que la fatigue d’avoir essayé de bosser en cours de semaine, de rattraper ton retard, est capable de t’achever. tu te demandes au fond pourquoi tu te casses la tête encore avec ça. des trucs qui ne te passionnent pas. tu ne peux pas passer ta vie dans l’énième étage d’un building, enfermée dans ton bureau. vous en parlez, un peu, aussi, entre les bouffées de cigarettes et gorgées d’alcool. chacun son rêve. entre ceux qui au fond voulaient autre chose, d’autres qui cèdent à la pression sociale du métro boulot dodo. // vingt-trois heures. ça te donne mal à la tête. léger malaise. t’as envie de vomir. le dernier verre était peut-être de trop. moment de silence pour ton foie. « les gars, j’me sens pas trop bien, j’vais prendre de l’air, ou peut-être me casser, j’suis ko, déso » y’en a deux qui te raccompagnent, prétextant vouloir fumer en paix. vous quittez les néons de la salle, reposant enfin tes yeux. par la porte arrière du bar, vous finissez dans la ruelle vide. sauf que vous êtes que deux, en fait. toi et lui. l’autre a été pris par une discussion, ou un truc du genre. soupir, encore. vous passez une bonne demi heure à discuter de tout et de rien, assis sur une marche. tu te cales contre les barreaux de la rampe. il est sympa, comme mec, lambda, dont tu ne te souviendras pas du visage, demain. il te propose même de t'accompagner chez toi. aussi charmante la perspective soit-elle, « merci mais non merci, j'préfère marcher. » un peu froide comme réponse, mais tu essayes de pas paraître trop facile. bourrée, mais pas autant que ça. flight. tant bien que mal, tu essayes de te relever. il est temps de se casser. il insiste. il s'approche de toi. tu recules. "tu ne vas pas le regretter". euh, si. « mh, j'suis trop fatiguée, une prochaine fois ? » apparemment, le non se traduit par un oui. il te serre le bras, essayant de te plaquer contre le mur. " arrête de faire ta prude, t’en as envie je sais". fight. tu cries presque, « mais putain, lâche moi ou j’te castre, non c’est non » tu te débats. t'es mal barrée, ton gabarit contre le sien, ça n'ira pas loin. tu as vraiment peur, là. pourquoi tu te fous dans ce genre de merde. tu ne sais pas quoi faire. freeze. ton cerveau décide de prendre congé.
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Anonymous
Ven 10 Juin - 21:00
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il était rare pour moi de traîner dans les rues le soir sans mon gros sac à dos à chercher un coin où dormir. cette fois ci, je venais te recevoir mon salaire de barista et je m'étais permis d'aller bouffer des ramens avec deux bonnes bouteilles de saké à côté. moi et l'alcool, ça fait deux. il était vingt trois heures,je me sentais déjà assez dizzy. je me levais, payais ma facture et sortais rejoindre le métro à pieds. comme à leur habitude, les étudiants universitaires ainsi que les hommes d'affaires tokyoïtes sortaient prendre un ou plusieurs verres en groupe le soir. pas étonnant de trouver des ivrognes à foutre le bordel là où le lampadaire a sauté. " arrête de faire ta prude, t’en as envie je sais". on en parle, et voilà un autre connard qui fout le bordel. je passais comme si je n'avais rien vu, rien entendu. je passe mes écouteurs dans mes oreilles, mets du Okey Dokey à fond [turn into this]. je continuais paisiblement ma marche. « mais putain, lâche moi ou j’te castre, non c’est non ». je me retournais après avoir saisi ce qui ressemblait à un cri de lutte désespéré. l'homme bourré que je venais de croiser tenait cette clocharde (je lui jette un regard de haut en bas), bon pas tant que ça, cette droguée par les poignets. mignon. elle essayait de se débattre comme un oisillon dans le bec de son rapace. "eyhoy ! toi là, le vieillot. t'as quoi ?" criais-je à cet homme sans valeur qui s'en prenait à plus faible que lui. j'enlevais mes oreillettes une à une, lui jetais un regard super méprisant de bas en haut, puis de haut en bas, puis en penchant ma tête des deux côtés. en gros, le regard que je jette à tout le monde. voilà. je m'arrêtais dans ma marche lorsque l'individu saoul relâcha sa prise et se dirigea en ma direction. "t'as quoi toi à te mêler des affaires des autres ?". je ris. vous voyez, ce rire extrêmement sarcastique, ce rire de mépris, ce rire de dégoût. ce rire que j'avais acquis de mon père, ce rire qu'il m'avait jeté en m'annonçant la mort de ma mère. pourquoi me rappelais-je cela à ce moment précis ? peut être parce que ce gros bouffon me rappelait cet homme qui m'avait donné son nom de famille, celui qui rentrait bien bourré, le ventre rebondit, les boutons de sa chemise menaçant de se catapulter. "agh, j'vais encore me créer des ennuis ce soir". premier coup de poing, bloqué. second, same. le troisième se dirigeait directement vers mon visage. je le prenais en ma possession par le col de sa chemise, l'arrêtait dans sa course vers la destruction de ma beauté, passais ma jambe entre les siennes, et en moins d'une seconde, le soulevais et le renversais, sa tête heurtant le trottoir en premier. "tout sauf mon visage, ojiisan. c'est ma source première de revenu et de satisfaction hormonale". je me relevais, me retournais vers l'otage de ma victime, puis me rappelais que j'avais sauté deux petites étapes. je capotais vers ce corps désespérant jonchant le sol telle une ordure, crachais sur son visage et lui écrasais son entre jambe en posant tous mes soixante quinze kilos dessus. "ça t'apprendra à vouloir en faire usage sans le consentement des autres".  je repris face à la détenue. "me regarde pas comme ton prince charmant venu sur son cheval blanc pour te sauver de la prise de la sorcière. tu ferais mieux de te voir devant un miroir avant de penser que tu risque de me plaire. prochaine fois fais pas ta salope dehors à près de minuit, t'habites où kiddo ?"


la prise c'était ça > https://www.youtube.com/watch?v=7E5QmvgJaOI c'est du judo wsh mais balec tavu


«Invité»
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Sam 11 Juin - 19:16
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t'es plaquée contre le mur, bras au dessus de ta tête, presque immobile. tu sens son haleine, dégoûtant mélange de cigarettes et d'alcool, t'étouffer, lentement. pénibles secondes. il n'y a rien a faire. t'es ailleurs, toi. tu ne penses à rien. vide. putain de merde. que ça finisse. et vite. // brutal retour à la réalité. tu ne sais pas ce qui se passe, mais c'est trop rapide pour toi et ton cerveau encore secoué par le choc et l'alcool. ton agresseur est au sol. ça te prend un moment pour saisir la scène. coups de poings. prises dignes d'un expert en arts martiaux. rires et cris. c'est presque irréel. le mec a fini percuté contre le trottoir, c'est le plus important. tu ne sais pas vraiment quoi faire. t'attends juste que ça finisse. t'es pas assez lucide pour faire autre chose. « tu l'as tué ? » les gémissements de l'assommé te répondent. « ah merde non, dommage » rire nerveux. « t'aurais dû me laisser l'honneur de lui marcher dessus, j'lui avais promis de le castrer. » parce que tu ne perds pas ton sarcasme, même quand tu a été sur le point d'être violée. tu ne sais pas vraiment quoi dire, à part ça. tu regardes le mec devant toi. monsieur-le-sauveur à l'ego surdimensionné. « merci » parce qu'il faut être un minimum poli. sourire reconnaissant. t'as été trop gentille en l'espace de cinq minutes, pour quelqu'un d'aussi mauvaise humeur. mais il est marrant, comme gars. assez énervant, aussi. soupir. il parle beaucoup. ton mal de tête ne t'aide pas à supporter tout cela. « et ça va les chevilles, monsieur le chevalier ? » t'essayes de t'empêcher de lui faire un speech. ce genre de mecs t'insupportent. déjà qu'on t'agresse, faut pas en rajouter une couche et prétendre que tu l'as cherché. tu sais que c'est pas le trou le plus fréquentable, ici, mais quand même. t'avais plus de chance de tomber sur des yazukas que te faire agresser par un queutard qui est avec toi à la fac. « wow, je suis désolée si aller boire un verre avec des potes devient un crime hein, on aurait dû me prévenir, j'suis sortie fumer deux secondes, je parle au mec deux secondes, il croit que je lui ouvert mes jambes, je dis non, et il m'agresse. et c'est de ma faute, maintenant, j'adore. » bon, t'arrives même pas à mettre un nom sur son visage, mais tu vas prétendre le connaitre, quand même. soupir encore. tu vas te caler contre un mur et allumer une clope. t'en as besoin, faute d'autre chose. faudrait qu'on invente les joints pré-roulés. ça te servirait. « mais merci quand même, franchement. t'es bien tombé. et pas mal, les prises.  » tu ne vas quand même pas te jeter à ses pieds, remerciant les dieux de l'avoir envoyé pour te sauver, pauvre demoiselle en détresse, ça lui ferait trop plaisir.  « j'habite dans les parages » t'essayes d'omettre le kiddo. il fait trois têtes de plus que toi, autant se taire. tu te contentes juste de souffler, cramant la moitié de ta cigarette d'un coup. cheminée.
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