| | | Mer 11 Mai - 22:08 Invité 輝き Ce soir t'es d'service. Tu désespères parce que t'as pas envie. Mais tu t'es engagé dans cette voix alors t'assumes. Tu t'lèves de ta chaise et t'appuyant à ton bureau. Ton collègue habituel te regarde sans grande conviction non plus, mais lui, il bouge pas. T'es tout seul pour la soirée, à gérer sur le terrain sur un coup qu'tu files depuis quelques mois. Alors t'enfiles ton gilet par-balles, tu remets ton pull comme si de rien n'était et tu soupires déjà. T'attrapes ton armes - chose pour l'une desquelles tu as fais d'la taule quelques années antérieures. Mais tu regrettes pas. Non. Tu regretteras jamais, tout ce que tu as fais. Saluant ton binôme, vite fait, sans grande marque de respect, tu quittes les lieux par les portes arrières alors que t'enfiles ta veste lorsque tu descends les marches. Et tu peux pas t'en empêcher mais tu penses à ta sœur. Tu d'demandes c'qu'elle fait même si tu t'en doutes. Tu souris, comme un con. Et tu traverse les ruelles de la capitale japonaise, les mains dans les poches. Tu finis par arriver dans les quartiers chauds, peu fréquentables. T'y passes ta vie, un peu. Mais s'ils savaient, tous ses gens, ce que tu étais vraiment : tu te retrouverais tel une proie au milieu des lions. Tu y penses souvent. Mais tu fais taire ce pessimisme, au moins le temps de rentrer chez toi vivant. Des voix t'interpelles, un peu plus loin. Deux hommes, une femme Tu fronces les sourcils, légèrement. T'essaie, à travers ta marche de comprendre ce qu'ils veulent. Et tu reviens sur t'es pas, parce que t'as capté qu'elle était en situation de détresse. Ne serait-ce que mineur, tu te dois d'intervenir. Alors tu te diriges vers le groupe. L'un des deux inconnus tenait le bras de la demoiselle. Demoiselle, qui ne t'es pas inconnue. Tu attrapes le poignet du premier en décalant sa main, la tienne, celle qui est libre se déplace doucement devant la demoiselle (sans la toucher) afin de lui faire comprendre qu'elle devait reculer. Et ça t'saoule parce qu'ils font les caïdes. Elle est derrière toi. Et celui que tu as touché te pousses légèrement, en guise de provocation. Mais il t'a touché. C'est bête, ça passe en légitime défense. Mais t'es un flic. Tu t'en fou des procédures. A peine eut-il l'audace de poser ses doigts sur t'es clavicules, tu lui écartes vivement ses mains en lui mettant un coup de tête - dans son nez. Tu viens de lui péter, mais tu t'en fou parce que t'enchaîne avec le second qui forcément n'est pas resté sans rien faire. Tu te baisses pour éviter un coup. Malgré ton air d'endormis (un peu naturel), t'es trop vivaces quand tu t'y mets et t'aurais tendance à te fatiguer seul. Tu lui attrapes son bras droit (côté dont il venait de porter le coup) et tu passes rapidement derrière son dos en plaquant ta main sur sa gorge, le tirant en arrière. Si tu forces un peu plus tu lui déboîte l'épaule. Se serait bête. Tu ramasses ton pote et tu dégages. Parce que c'est ton boulot aussi, d'être menaçant. Persuasif, tu le lâches en le poussant un peu en avant. Il s'exécute, en t'dévisageant. Mais ça, tu t'en fou. Tu poses enfin les yeux sur la jeune femme. Tu n'as rien ? Et puis. Naturellement, tu lui souris. Tu sursaute sous la sonnerie d'ton téléphone. Tu comprends plus rien à la vie et t'attrapes l'appareil, rapidement. 19:00. C'est ta sœur, qui t'demandes si t'as pas oublié le rendez-vous qu't'avais ce soir... Et merde. (...) Non j'ai pas oublié. Bien sûr que si. Mais tu veux pas lui donner raison. T'as pas zappé parce que ça t'emmerdais. T'es juste fatigué et t'es trop pris avec les affaires que t'as sur les bras. Tu raccroches et tu t'lèves vite de ton canapé, montant à l'étage. T'attrape un jean, un pull un peu large (tous deux noirs) et t'enfiles ça rapidement. T'façon t'es pas là pour faire dans l'esthétique, tu t'en fou. Tu prends même pas la peine de t'coiffer. Tu passes ta main dans les cheveux, ils s'mettent tout seuls. C'est parfait. Mais faut dire que tu sors d'une journée d'boulot, t'es excusables. Non ? Tu sais même plus pourquoi t'as accepté d'la voir. Elle est mineur. Elle a 19 ans. T'es majeur. T'as 23 ans. T'as rien à faire avec elle. Mais ça, fallait y penser avant de lui dire oui avec ton air légèrement surpris sous l'invitation. Tu redescends et t'attrapes ton téléphone laissé sur la table basse, t'es papiers et t'es clés. Tu sors, fermant derrière toi et tu descends rapidement jusqu'à ton véhicule. Elle t'avait dit 19:30. Tu regardes ta montre. 19:10. T'es dans les temps mais faut pas traîner non plus. Tu pars et tu traverses le quartier pour rejoindre Shibuya. Le seigneur est avec toi parce que t'arrives à trouver une place pas loin du lieu indiqué par la belle. Tu descends et tu verrouilles ce avec quoi tu es venus jusqu'ici, rangeant tout dans t'es poches. Tu regardes ta montre. 19:25. T'es à l'heure. T'es soulagé. Parce que la ponctualité c'est important. Mais tu la vois au loin, de dos. Et tu souris. T'es con. Ça fait longtemps qu't'es là ? |
| | | Sam 18 Juin - 17:03 Invité Il y avait quelques jours que nanami s’était faite agressée par les deux sbires du mec à qui elle devait du fric. Sa drogue avait pour été dégueulasse mais elle n’avait pas vraiment le choix. elle s’était dit ce jour-là, qu’elle allait vraiment passer à la casserole et, malgré l’intervention de superman, elle avait fini par payer l’homme de ses économies pour pouvoir marcher dans la rue tranquillement. Elle ne voulait aussi surtout pas que le flic sache pourquoi on l’avait attaqué. Ça serait un peu mal vue de demander à cet inconnu un rendez-vous pour lui annoncer qu’elle consommait depuis quelques mois déjà. Peut-être qu’il aurait pu lui passer les menottes, ou peut-être qu’il lui aurait avoué que lui aussi, un joint de temps en temps ça ne lui faisait pas de mal. Nana ne savait même pas pourquoi elle lui avait demandé si elle pouvait le revoir. Peut-être qu’elle a besoin qu’on l’aide. Ou peut-être qu’elle est (encore) tombée (pseudo) amoureuse en le voyant se battre aussi bien. Nana a trop d’hommes dont elle finit sous le charme, si bien qu’elle n’a en vérité jamais su ce qu’était l’amour vraiment. En tout cas, se maquer avec un policier ça ne doit pas être marrant tous les jours – pensa-t-elle en enfilant encore et toujours des vêtements un peu trop courts ou un peu trop originaux. La japonaise quitte l’appartement après avoir salué izô et nobu et elle descend juste en bas, au parc où elle avait donné rendez-vous à l’homme. Mh. Comment il s’appelait déjà ? elle ne savait pas même pas s’il lui avait donné son nom étant donné qu’elle n’avait pas son numéro. Est-ce qu’il allait au moins venir ? ça c’était moins certain. Et pourtant. Elle choisit un coin du square, vers l’entrée, où on y est tranquille, et se plante debout pour que le policier la repère facilement, avec ses cheveux aux couleurs de l’arc en ciel, ça n’était pas une tâche compliquée. Elle lève les yeux en face d’elle, et verrouille son portable quand elle tourne la tête et qu’elle le voit arriver au loin. Nana ne peut s’empêcher de sourire discrètement. C’était la nuit quand elle l’avait rencontré la première fois, alors elle ne l’avait pas très bien vu, mais elle semblait avoir tiré le jackpot en ayant été secouru par le plus beau flic de tout le pays. La japonaise s’avance vers lui, et plonge son portable dans sa poche avant de se pencher légèrement vers l’avant. « - salut superman. » elle passe une main dans ses cheveux et secoue la tête. « - non t’en fait pas. je viens juste d’arriver. » nana s’écarte légèrement et lui montre la seule nappe qu’elle a posé par terre, sur l’herbe « - j’ai fait ça au cas où la pelouse soit mouillée ou quoi ? » elle tente de le charmer d’un sourire avant de se diriger vers le dit-lieu. |
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