Journée de merde. C’est exactement comme cela que je pouvais définir ma journée. J’avais passé la plupart de ma journée à bosser pour mon rapport de fin de première année de master. Bien sûr, mon ordinateur a eu des merdes et tout le monde gueulait autour de moi. Je ne savais pas s’il valait mieux que je me casse ou que je leur arrache la tête. J’ai préféré opté pour la première option, simplement car je ne pouvais pas utiliser la boxe en dehors du terrain. Une règle dans le club et je devais m’y résoudre, puis ma réputation me suffisait largement. J’avais pris le temps de passer au supermarché pour me prendre de quoi manger pour ce soir. Je finis par entrer chez moi, après avoir pris de quoi manger pour ce soir. Il était déjà huit heures passées et j’avais passé la plupart de ma journée à la bibliothèque de l’école. Je rangeais rapidement tout dans le frigo avant de partir prendre une douche rapidement. Kiyoko devait arriver dans quelques minutes, mais j’avais encore un peu le temps. Quand je sortis de la douche, la sonnette retentit dans la maison. Une servante partie ouvrir la porte -car bien sûr, je n’avais pas le choix que d’accepter cela. Je m’habille rapidement d’un short et d’un débardeur avant de descendre les escaliers pour la retrouver. « Kiyoko, comment tu vas ? » lui demandais-je alors que j’entrais dans la cuisine pour préparer de quoi manger. « Tu as mangé ? » lui demandais-je alors que je préparais déjà la viande pour la faire cuire avec des nouilles sautés, c’était déjà pas mal pour un repas du soir et seul repas de la journée.
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Dim 31 Juil - 21:30
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grande demeure inchangée. maison que petite tu épiais de temps à autre, dans l'espoir de voir l'oisillon rentrer au nid sans soucis. avec ton large bomber en jean, ta longue robe estivale et tes sandales, tu traverses rapidement la cour, tantôt divertie par quelques belles fleurs rencontrées sur le chemin. tu en profites pour envoyer quelques snaps, le flash activé, avant de sonner avec enthousiasme chez les nagase. haru t'avait proposée de passer, et il ne t'en fallait pas plus pour débarquer. en plus de ça, tu voulais lui parler, alors ce soir se révélait être une excellente opportunité. la porte s'ouvre sur l'une des employées qui te salue avec solennité, salutations auxquelles tu réponds par un sourire et quelques mots chaleureux, histoire de brouiller en quelques secondes le plus de distance possible. une fois à l'intérieur, haru ne met pas longtemps à te trouver. à chaque fois que tu le vois, tu te dis qu'il n'a pas changé. du moins, sans compter ses airs de frigo et les critiques qu'on lui balance dans le dos. mais pour toi, haru est resté haru, et ce gars, tu l'adores. et toi? tu finis par le suivre derrière les fourneaux, les mains dans le dos, appuyée sur l'îlot central de la cuisine; tu nies en secouant la tête, radieuse. j'ai senti la viande, alors j'ai tout dégueulé dehors. répliques-tu comme si tu étais cette même gamine naïve de maternelle, fière de ses actes. bien sûr, ce n'était pas vrai, mais c'était ta manière de dire que tu n'avais touché à rien depuis des heures, et que tu étais impatiente de manger ce qu'il concoctait. à fixer la nourriture avec une telle absence dans les yeux, peut-être aurait-il fallu t'ajouter un filet de bave au coin de la bouche pour compléter le look. si t'avais déjà la vingtaine, t'étais loin d'avoir mûri.
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Lun 1 Aoû - 19:21
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what did you say? are you joking?
Dans les jours comme ça, tu n’as qu’une envie… Rester seul chez toi et jouer aux jeux vidéo. J’aurais pu le faire mais j’avais invité Kiyoko à me rendre visite. Valait mieux que je le fasse, cela évite qu’elle ne s’invite trop souvent chez moi. J’étais sous la douche quand elle arriva à l’heure pour une fois, la servante vient finalement lui ouvrir. Quand on vient de ce genre de famille, on n’a pas vraiment le choix que de supporter ce genre de petit plus. Je descendis les escaliers pour la rejoindre, lui demandant au passage comment elle allait. Sa réponse fut muette et je m’en contentais largement. « et toi? » J’hausse simplement les épaules pour simple réponse à sa question. Je n’allais pas non plus gueuler sur les étudiants mal élevés et totalement enfantin. J’avais dans l’idée de manger quelque chose car je n’avais pas mangé de la journée et il serait temps de répondre à la demande de mon estomac. « j'ai senti la viande, alors j'ai tout dégueulé dehors. » J’eus un sourire au coin alors que je faisais cuir la viande me tournant vers elle. « Tu penses qu’à manger de toute façon. » je pris les nouilles pour les faire cuir rapidement dans une poêle ajoutant de l’eau par la suite. Je me tourne vers elle, soupirant légèrement suite au plaisir de souffler un peu. « Sinon tu as quoi à me raconter ? J’imagine que beaucoup de chose sont arrivés. » dis-je avec un sourire au coin sur les lèvres. Je me dirige vers le frigo, sortant deux bières dont une que je lui tendais.
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