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princesse, avec peacock

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Mer 18 Mai - 23:01
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princesse, ☽ ivory peacock

enfin. t'as terminé le travail et avec quelques petites manigances, tu arrives à te faufiler dans ta voiture. à l'intérieur, tu prends ton temps en consultant ton reflet dans le rétroviseur. t'as un peu la tête d'un mec qui a passé sa journée dans un tunnel de son, t'en peux plus et ça se voit. tes mains se posent sur ton visage et oubliant le délicat, elles tirent tes joues pourtant creuses. ça fait quoi? deux ans? deux ans que tu le recherche en vain. et alors que tu croyais pouvoir l'oublier, tourner la page, on t'amène son miroir, mais l'air un peu marqué. rien que ça, ça a frappé ton esprit. et ton coeur s'en souvient.
enfin, il faut te décider et t'as pas toute la vie alors tu actionne le moteur de ta dodge. le seul bruit qui déchire la nuit ceux sont les pneus crissants sur la route. pressé. en même temps ça fait deux ans. l'adresse indiquée sur le papier et la même que celle qui se trouve devant toi, l'immeuble et le même que l'ont t'as décrit. tu lève plusieurs fois les yeux et les plissent pour être vraiment sûr.  puis t'appuie sur le bouton, on t'a dit que le jumeau t'ouvrirais, du moins c'est ce qu'il t'avait dit le matin où il ne t'a même pas donné le choix. tu enfonce tes mains dans les poches de ton pantalon lorsque les portes s'ouvrent sous le bruit strident du bip d'ouverture. une fois à l'ascenseur, tu vois les numéros descendre. et en arquant un sourcil, tu es seul témoin de l'ouverture des portes devant toi sur celui qui a été bien indulgent de te livrer ta ivory sur un plateau d'argent. tu lui souris et prend à ton tour la cage métallique qui se referme sur toi. une fois à l'étage, tu sens la mécanique de ton coeur s'activer un peu plus fortement. t'as pas peur... t'as juste pas envie qu'il te foute à la porte, encore une fois. tu sonne et il ouvre enfin. un long silence qui te pèse, tu cherche une phrase pour essayer de le briser une bonne fois pour toute. puis tu finis par dire une phrase un peu bateau après avoir humidifié tes lèvres ; bonsoir, désolé de l'intrusion... il fallait absolument que je te vois. tu m'invite à rentrer ou tu préfère que les voisins profitent d'appeler les paparazzis? 
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Jeu 19 Mai - 16:47
Invité
princesse, ☽ ivory peacock

Je n'avais pas envie de le voir, tout comme je n'avais pas envie de sortir de mon appartement. C'était devenu une obsession: depuis mon retour sur le sol japonais, je ne pouvais plus mettre un pied dehors sans regarder autour de moi. Mon passé refaisait surface, un passé dont je n'étais pas forcément fier. Une fausse identité. Une fausse relation. Mais un vrai amour. Je n'avais pas envie de le voir, car je savais qu'il était une faiblesse à mon égard et qu'il risquait de compromettre mon enquête à Tokyo. Pourquoi diable Renji avait-il vendu la mèche ? Je ne pouvais plus voir mon frère jumeau en peinture depuis le moment où il m'avait avoué avoir repris contact avec lui. Il l'avait fait exprès. Il m'avait vendu à un homme que je tenais par-dessus tout à fuir. Parce qu'il faisait partie de mon passé. Et que mon passé n'en était jamais vraiment un. Toujours à mentir, me cacher, être un autre aux yeux des gens. Alors s'il revenait aujourd'hui... Il serait bien déçu d'apprendre ce que j'étais devenu. Renji était un vrai petit con qui voulait juste se venger du mal qu'il avait traversé. J'avais envie de l'emplâtrer, et lorsqu'il quitta l'appartement à la tombée de la nuit, je ne lui avais accordé aucun regard. Il pouvait partir, c'était bien mieux comme ça, sans lui. Je ramenai mes genoux contre mon torse, alors assis sur le canapé, et je regardai les informations sans réellement le faire. Mes yeux étaient vitreux. Mes pensées étaient ailleurs que focalisées sur cette bonne femme qui présentait les gros titres. La sonnette retentit dans l'appartement. D'un bond, je me levai et me dirigeai vers l'entrée. Je savais très bien qui était derrière cette porte, et pourtant je l'ouvris. Grosse connerie Shinrei, bravo. Mon cœur rata un bond. Putain, il n'avait pas changé ! Je plissai les yeux et me déportai sur le côté pour le laisser entrer, puisque apparemment il avait trouvé les mots justes pour me convaincre. En refermant la porte derrière lui, je restai à une distance raisonnable de lui, et je croisai les bras. « T'as cinq minutes. Après tu dégages. » Hors de question de m'attarder avec ce qui appartenait au passé. Moi le passé, je lui crachais à la figure.
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Jeu 19 Mai - 22:43
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princesse, ☽ ivory peacock

sa réponse sans paroles te fait arquer un sourcil. mais tu rentres quand même en scannant les lieux. c'est bien différent de ce que tu t'imaginais dans ta voiture. en fait t'as simplement transposé votre appartement et celui de tokyo. très épuré et tu te demande bien si les jumeaux vivent vraiment ici. on dirait qu'ils sont sur le départ. sans te retourner tu l'entends dire que tu as simplement cinq minutes pour t'expliquer. seulement ta tête se tourne suffisamment pour voir derrière de ton épaule afin de soupirer un sourire et d'étouffer un rire. avant j'avais toute la vie maintenant tu me donne que cinq minutes? enfin tu commence à marcher dans le long corridor t'amener apparemment vers le salon. tout aussi sobre que tout le reste. même son propriétaire l'est. je resterais pas longtemps de toute façon, j'ai d'autres trucs à régler et puis j'ai pas l'air très désiré ici. tu te tourne vers lui, en fait il peut penser que tu le regarde dans les yeux mais ton regard se pose toujours à côté de lui. tu sais pas pourquoi mais t'as pas le courage de plonger dans le marron de ses pupilles. au lieu de ça, tu te trouve une excuse pour faire baisser ta tête donc tu t'allumes une cigarette. t'as troqué tes talons pour des baskets à ce que je vois. une blague balancée histoire de détendre l'atmosphère et tu t'assoies sur le bras du canapé. en ce moment c'est quoi ton nom? junkei? kei? eita? puis c'est comme si finalement le canapé n'est pas si confortable que son aspect le prétend, tu te lève et avance vers lui. arrivé à une infime distance tu extirpe le halo de fumée sur son visage. ou alors tu as enfin terminé avec tout ça?
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Jeu 19 Mai - 23:02
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princesse, ☽ ivory peacock

Avec le temps et la distance, j'avais appris à détester Sanzo. Et c'était vraiment perturbant, parce que notre relation avait longtemps été faite pour durer. Je l'avais aimé sincèrement durant mon séjour aux Etats-Unis. Je l'avais tellement aimé que j'aurais voulu que rien ne nous sépare. Mais aujourd'hui, tout était différent. J'étais quelqu'un d'autre. Je n'étais plus Seeley. Je n'étais plus Ivory Peacock. Et je n'étais plus son petit-ami. Alors je le regardais, bras croisés, alors que Sanzo faisait lui-même le tour du propriétaire. Il était vraiment sans gêne celui-là. J'avais envie de l'en empêcher, de l'engueuler, de le jeter à la porte parce qu'il me faisait du mal à être là. Se pointer après tant d'années... Je bouillonnais intérieurement. J'en voulais encore plus à Renji d'avoir craché le morceau. Enfoiré de drogué, il allait morfler ce soir en rentrant ! Je n'avais vraiment pas envie de rire, et l'humour plus que douteux de Sanzo refroidissait encore plus l'atmosphère. Je fronçai les sourcils. Il faisait allusion à mon ancien job de dragqueen. Putain, si je n'avais pas eu ce faux métier, je ne l'aurais jamais rencontré et alors, peut-être n'aurais-je eu aucun regret à quitter les Etats-Unis... Mais je ne l'aurais jamais connu, et quelque part ça me faisait de la peine de me dire ça, parce que Sanzo m'avait apporté de la joie et du bonheur. Mon regard s'adoucit légèrement à cette légère pensée, et je décroisai mes bras en m'approchant de la cuisine, pour servir un verre d'eau à mon invité surprise qui décidément prenait vraiment ses aises à l'appartement. Il venait d'allumer une cigarette alors que j'interdisais Renji de fumer à l'intérieur de la maison. Tss, Sanzo me saoulait. J'agitai un peu ma main sur mon visage pour dégager la fumée nauséabonde de mes narines, et je lui tendis le verre d'eau, les lèvres pincées. « Shinrei. Et éteins ta clope, on ne fume pas ici. » Shinrei, soit fantôme en japonais... L'avais-je fait exprès ? Oui, inconsciemment. Parce qu'au fond, j'étais un fantôme dans la vie des gens. Je venais, je partais. Et surtout, je détruisais tout sur mon passage. Comme avec Sanzo. J'avais détruis sa vie. Et il réclamait vengeance.
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Jeu 19 Mai - 23:25
Invité
princesse, ☽ ivory peacock

tes yeux se baissent sur le verre qu'il te tend. ton sourire s'efface au fur et à mesure que ce qu'il te tend n'est en rien de la vodka. non c'est vraiment de l'eau. tu attrapes le verre, l'interrogeant du regard. même lui ne sait même pas ce qu'il a à faire entre vous deux. shinrei. et éteins ta clope, on ne fume pas ici. même le son de sa voix t'énerve, ou t'excite. tu sais pas trop mais la seule chose dont tu es sûr c'est que tu compte bien gratter plus que cinq minute d'entretient avec celui qui t'as explosé le coeur. tes yeux le fusillent du regard comme si tu allais le tuer à la seconde où il aura soufflé. jamais tu avais osé le regarder de cette façon et pourtant ce soir tu le fais. parce que oui au bout d'un moment t'as beau faire des efforts de te contenir mais t'aimerais être moins dans la politesse et lui écraser ta cigarette sur son front en mode "indien". tes doigts tirent violemment le cul de ta cigarette et la laisse tomber au fond du verre avant d'attraper le poignet de ce shinrei, retourner sa main et poser le verre sur sa paume. j'y crois pas t'a même oublié qu'il n'y qu'un pourcentage très faible que j'accepte ton verre d'eau. puis tu le pousse violemment contre le frigo faisant tomber le verre. tant pis pour les dégâts, après tout il est le chef des escrocs, ça paie bien alors il n'aura pas de mal à trouver les finances pour changer le sol. pas un seul mot gentil, pas une seule adresse sympathique alors que dans l'histoire c'est moi l'gentil, pour une fois. et ça va tu dors bien l'soir?! tu le pousse un peu plus contre le frigo même si tu te dis qu'il peut pas vraiment faire autre chose que de coller son dos contre lui. mais tu pose quand même ta main au niveau de sa tête. cette fois encore t'arrive à le regarder droit dans les yeux avec ce regard assombrit. parce que tes souvenirs s'étaient noyés en même temps que tout ce que t'avais de bon pour seeley.
j'espère sincèrement tu dors bien, parce qu'à partir de maintenant ça va changer. on est sur le même sol et va falloir te faire une raison parce que quand tu prendras le métro y aura MA TÊTE sur TOUS LES MURS, dans ta putain de radio y aura MA VOIX. et j'espère qu'avec ça, sincèrement t'auras du remords. ta fureur dépense l'entendement de tes paroles. au départ tu ne t'es pas déplacé pour ça et pourtant tu lui crache tout à la figure. si ton but est de la faire fuir encore plus de toi, t'as tout gagné or tu n'a aucun cas envie de ça parce que tu sais que lorsque seeley fuit, il fuit et ne se retourne pas. et pourtant t'es là, à le défier du regard, tenir ton menton plus élevé que le sien a essayer de comprendre pourquoi... pourquoi t'as toujours de la colère et de l'amour pour lui. un espèce de cocktail molotov que tu te gêne pas de lui balancer parce que tout simplement t'es pas égoïste et jaloux que lui vit bien depuis deux ans. a-t-il oublié? t'en sais rien et tu l'envie quelque part.
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Jeu 19 Mai - 23:42
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princesse, ☽ ivory peacock

J'aurais pu m'attendre à tout, sauf à ça de la part de Sanzo. Moi qui l'avais connu relativement calme et doux avec moi, il fallait croire qu'avoir rompu avec lui avait déclenché quelque chose de mauvais en lui. Il me saisit le poignet non sans douleur. Je retins un hoquet de surprise, réceptionnant le verre d'eau dans lequel trempait sa cigarette entamée, et je n'eus pas le temps de réagir qu'il me propulsa dans la cuisine, tout droit vers le frigo. Le verre finit éclaté par terre, et Sanzo marcha sur les débris. Putain, il cassait de la vaisselle et salissait le parquet en plus de ça ! Sa colère était partagée. Moi aussi j'avais envie d'être violent avec lui. Mais il était plus grand que moi. Bon, moins musclé que moi, certes, mais il en imposant vachement quand il était en colère. Et pour toute réponse, je levai des yeux ébahis sur lui, alors qu'il crachait du poison dans mes oreilles. Ses mots, je n'avais pas envie de les assimiler, de les comprendre. Oui, je vivais bien depuis deux ans parce que c'était facile pour moi de passer à autre chose. Si lui avait du mal, ce n'était pas mon problème. Sauf que la vengeance était un plat qui se mangeait froid, voire glacé. Et en sentant la paroi fraîche du frigo sur mon dos, un frisson parcourut mon échine et je tentai de me débattre pour me libérer de l'emprise de Sanzo. Oui, il allait faire de ma vie un enfer. Et oui, il allait très bien y arriver, car avant même de débarquer ici ce soir, j'enchaînais les nuits d'insomnies. Parce que mon passé me faisait peur. Il m'effrayait vraiment, et je n'avais pas envie de le retrouver. Sanzo n'était qu'un chapitre de ma vie. Un chapitre dont j'avais mis fin il y avait deux ans. Et il était là, devant moi, les yeux fous et l'air supérieur à moi. « Pourquoi maintenant ? Pourquoi t'as voulu me revoir maintenant, hein ? Tu pouvais pas faire ça avant ? » Je fronçai à mon tour les sourcils et d'un tour de force, je parvins à me défaire de l'étreinte douloureuse de Sanzo, le repoussant pour me déporter sur le côté et quitter la cuisine. Il ne fallait pas oublier que j'étais flic et que j'avais fait l'armée. Je connaissais les techniques de défense et contrôler mes ennemis ne m'était pas inconnu. Mais je ne voulais pas faire de mal à Sanzo. Enfin si, peut-être lui coller mon poing dans sa figure, mais ça s'arrêterait là. Je poussai un long soupir et pointai la porte d'entrée du doigt, la mine toujours fermée et sombre. « Tu as assez fait de dégâts. Maintenant tu sors. Et je te promets que tu vas vite décamper Sanzo. »
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Ven 20 Mai - 0:05
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princesse, ☽ ivory peacock

pourquoi maintenant. tu sors. tous ces mots que tu as du mal à comprendre. aussi tu n'y met pas du tiens parce que t'as tout simplement envie de faire des efforts. les efforts, t'en a beaucoup trop fait pour sa personne. seulement, tu le suis jusqu'au corridor et tu marches vers la porte d'entrée avant d'empoigner la poignée. parce que moi j'ai jamais oublié seeley, j'ai jamais voulu effacer ça. et puis aussi parce que ton frère est passé au concert. tu te retourne pour le regarder. ne crois pas que tu me manque ou que j'ai encore envie de t'baiser, juste que tu me fais chier à être dans ma tête et rien que pour ça j'ai envie de me venger. une seconde. deux secondes (...) jusqu'à trente puis tu te tournes vers la porte qui elle, a meilleure allure que shinrei que tu as pas mal ménagé. tu ouvres la porte et la referme violemment. eh merde. on t'as trouvé plus facilement que tu l'avais calculé au studio. seulement maintenant tu fais face à un autre soucis. shinrei. bon bah apparemment tu vas devoir supporter ma gueule un peu plus longtemps ivory. te retournant après ta phrase, tu avance vers lui et pars t'asseoir sur le canapé. ton agent est dans les couloirs et il ne se gênera pas d'user tous ses moyens pour te retrouver car tu fais beaucoup trop d'erreur que personne n'a envie d'être emmêlé dans tes déboires. la dernière en date étant ton mariage avec hinami. une bien belle mélasse dans laquelle tu t'es fourré jusqu'au cou mais d'un côté... pourquoi pas l'accepter après tout, peut être que cette "relation" fonctionnera. les yeux rivés sur l'écran noir de la télévision, tu soupire en te passant la main dans les cheveux. si tu ose ouvrir la porte, tu coule aussi. je crois que t'as pas forcément envie qu'on étudie ton cas dans les journaux. eh bien, la célébrité n'a pas tout le temps que des bons côtés. et tu es présent pour en témoigner, shinrei aussi d'ailleurs.
je partirais après ça. je ne te reverrais plus si c'est vraiment ce que tu veux. après si tu veux un conseil... ce n'est pas vraiment la solution de ne plus se voir. je sais pas à quoi tu joues mais c'est pas la solution. tu te ronge les ongles avant d'arrêter et d'observer tes menottes. ta juste envie de fumer mais on t'a fermement interdit d'en griller une. alors tout ce qui t'es donné c'est de triturer tes doigts fins. et puis tu soupires. de toute façon... je vais me marier alors j'ai plus le temps de jouer à chat avec toi. au moins tu lui balance ça. pas de la façon la plus maline mais tu lui dis quand même. pas besoin de plus de détails, simplement l'essentiel.
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Ven 20 Mai - 0:23
Invité
princesse, ☽ ivory peacock

J'aurais tellement voulu qu'il la passe, cette porte. Pour une fois qu'il m'écoutait et qu'il avait tourné la poignée, j'aurais vraiment voulu qu'il déguerpisse. Mais non. Il avait fallu que monsieur ne fasse pas attention à ses arrières et maintenant son agent fouillait tous les étages dans l'espoir de le retrouver. Non, la célébrité n'avait rien de bon, et je l'avais toujours pensé. A l'époque, aux Etats-Unis, notre relation était restée secrète du début à la fin. Je n'avais jamais fait la une des magazines et je refusais que cela change aujourd'hui, sachant que je n'avais plus rien à voir avec lui. Ses mots, je n'avais toujours pas envie de les assimiler, mais je n'avais pas le choix: il allait devoir rester chez moi le temps que ça se calme dehors. Ca me rendait malade. Le voir là, assis sur mon canapé, l'air de rien. Et il pouvait me dire ce qu'il voulait, j'étais sûr de ce que je ressentais: plus rien. Je ne ressentais plus rien pour cet homme que j'avais décidé de laisser au passé. Seeley n'existait plus. Ivory n'existait plus. Ici, j'étais Shinrei, et seulement Shinrei. Pouvait-il le comprendre ? « Tu n'aurais jamais dû venir ici, déjà. Tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même. » lui répondis-je en faisant claquer ma langue sur mon palais par la suite. S'il commençait déjà à se plaindre, mon poing allait définitivement lui tomber sur le coin de la figure. Parce que plus il parlait, plus il s'étalait, et plus j'avais envie de lui scotcher la bouche. Il m'insupportait. Sa voix me faisait mal à la tête. Son visage m'apparaissait comme un mirage, une peine immense que j'avais appris à masquer au fil du temps. Je le fuyais. Je m'étais réfugié dans la cuisine pour ramasser les morceaux de verre et les jeter à la poubelle. Avec une éponge, je récupérai l'eau qui s'était étalée et le mégot de cigarette éventré. Tout, je faisais tout pour rester loin de son champ de vision. Alors, encore quelques minutes, voire quelques heures avant qu'il disparaisse de ma vie. Comme il l'avait dit. Il ne reviendrait plus, pas vrai ? Je ne voulais plus qu'il revienne. Et son mariage, je m'en fichais. Bien que la nouvelle m'avait un peu interloqué. Pourquoi revenir s'il devait se marier, hein ? J'appartenais à son passé. Avait-il encore des sentiments pour moi ? Je me mordis la lèvre et glissai légèrement ma tête à travers la porte de la cuisine, observant le jeune homme assis sur le canapé. « Félicitations, mais ne compte pas sur moi pour venir à ton mariage. » Au moins, c'était dit. Et peut-être qu'avec ça, il comprendrait que je n'avais définitivement plus envie de l'avoir dans ma vie.
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Ven 20 Mai - 0:47
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princesse, ☽ ivory peacock

le voir partir, s'affairer ailleurs te fais bien rire intérieurement. t'as juste envie de lui dire d'arrêter de vouloir fuir ton ombre, tu dois rester ici pendant un bon moment déjà. mais ta diplomatie et, pour une fois, plus rapide. tu le laisse faire du rangement dans sa cuisine comme il le fait dans sa vie. de toute façon il adore faire ça et tu le sais. à chaque occasions qui se présente où qui l'échappe, il nettoie. tu l'as bien vu à l'œuvre. quand son visage apparaît hors de la cuisine, tu lève ton regard sur lui et souris ironiquement. ta gueule princesse, la vie tourne pas autour de toi. s'il y a bien une personne que je ne veux pas voir au plus beau jour de ma vie c'est bien toi. et là apparemment ta diplomatie a déposé le bilan. mais au moins c'est dit. tu ne peux pas te reprocher ça. de toute façon la personne qui est le moins endetté c'est bien toi. alors arrête de te mordre les lèvres parce que tu regrette de l'avoir agressé. en même temps ça fait du bien. alors tu te redresse doucement et prend ton téléphone passant un coup de fil à ton frère lui demandant de t'aider pour ce coup. n'osant pas dire où tu trouve au moment où tu l'appelles, tu lui dis juste que votre manager est ici. et puis il te dit que le manager sait tout. que t'es bien dans la merde. et tout s'effondre. la seule personne que t'as envie de protéger c'est seeley. enfin shinrei. t'as toujours réussi à le cacher et cette fois non. même ton mangeur ne sait pas pour les états-unis. non personne. en soupirant, tu raccroche et pose ton téléphone sur le canapé avant de retourner à l'entrée. sur ton passage tu éteins toutes les lumières sauf celle du couloir où tu aimerais voir par le judas. toujours là. tu éteins la lumière du couloir et pose ta tête sur la porte. tu veux que je te dise? tu es la meilleure chose qui me soit arrivée jusqu'ici. un parcours presque sans défaut et je m'en rends compte parce que j'en suis encore là à vouloir te protéger. clairement si je me foutrais de toi ça fait longtemps que je me serais cassé de cet appart. on aurait fait des recherches sur toi ça m'aurait fait ni chaud ni froid. tu te retourne en posant la main sur la porte pour te donner un appuie. tu le regarde, le scanne plutôt avant de t'avancer dangereusement vers lui. et toi... ce que tu te refuse de voire ou alors que t'es beaucoup trop con pour voir, c'est que tu mérite pas ça. tu mérite simplement que je te foute en pâture à des médias où leur lignes seront pourries de fautes mais qu'on prendra tout de même au sérieux. alors maintenant tu vas m'écouter et te taire avec ton sarcasme à la con. tu vas arrêter de faire ta gonzesse "j'ai tourné la page" pendant cinq minutes et me laisser réfléchir à nous sortir de ce merdier. merci. ton regard soutiens le sien puis tu te place dans la cuisine, tu cherche quelque chose. un moyen qui justifiera pourquoi t'es ici à une heure si avancée de la nuit. un alibi autre que de vouloir voir d'autres gens que le visage de ta future femme. tout ça te donne mal au crâne et t'es plus qu'araser de la situation.
«Invité»
Invité
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Ven 20 Mai - 1:03
Invité
princesse, ☽ ivory peacock

L'espace d'une seconde, j'avais pensé à me réfugier dans ma chambre. Loin de Sanzo. M'isoler le temps qu'il puisse se cacher. Mais après y avoir réfléchi, je m'étais dit que le laisser seul dans mon appartement, ça n'allait pas le faire. Il fouinait trop, faisait trop comme chez lui, et je n'appréciais pas du tout ce comportement. Non, je préférais rester dans la cuisine, à ramasser mes bouts de verre et éponger le parquet. J'allais avoir du mal à récupérer les traces d'eau mêlée à la cendre de la cigarette de Sanzo. Bon sang, quelle journée de merde ! Il était juste le pompon ce mec ! Finalement, je disposai le tout dans la poubelle et en remontant les manches de mon pull, je vis que Sanzo avait éteint toutes les lumières. Seule celle de la cuisine était allumée. Normal, j'y étais. A quoi jouait-il ? Je n'avais pas de souci d'électricité, et je gagnais suffisamment d'argent pour payer mes factures. Je n'avais pas spécialement besoin de faire des économies. Sauf que je compris mieux le manège de Sanzo lorsque ce dernier, au téléphone avec je ne savais qui, vint se placer à la porte pour regarder à travers le judas. Ouais, il guettait son agent, c'était normal. Il ne savait pas qu'il était ici, et je me doutais bien qu'il n'était pas au courant pour nous deux. Mais Sanzo avait toujours eu le chic de me foutre dans la merde. Tout était de SA faute ! C'était lui qui était venu ici, pas moi ! S'il n'avait pas fait son gros curieux comme à son habitude, rien de tout ça ne serait arrivé ! Il m'agaçait, et en plus de ça il me remettait à ma place. Je détestait quand il faisait ça. Surtout quand il avait tort. Et c'était le cas actuellement. La fumée sortait de mes oreilles. Il m'était vraiment difficile de contenir toute la rage que je pouvais éprouver pour lui. Je ne voulais plus le voir. J'avais même envie de le dénoncer à son agent. Sauf qu'il releva un point important: il n'avait aucun motif "valable" de sa présence ici. Puisque personne ne savait pour notre ancienne relation, il était difficile de trouver une excuse à sa venue dans mon appartement. « Dis que tu es venu récupérer un vêtement que tu as perdu dans la rue. Ton écharpe par exemple. Ou ton téléphone. » Pour le coup, je préférais l'aider plutôt que le rejeter. Car si je réussissais à lui donner un coup de pouce, il pourrait partir plus vite de l'appartement et ainsi de ma vie. Et ouais, je réfléchissais beaucoup trop, et j'avais une longueur d'avance sur Sanzo.
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Ven 20 Mai - 1:19
Invité
princesse, ☽ ivory peacock

tu roule les yeux au plafond. si les choses étaient aussi simple, sérieusement je serais partis bien plus tôt de chez toi. une écharpe oui t'as raison. puis pourquoi pas un boxer pendant que t'y es. tu soupires et te gratte le derrière de la tête en te relavant. dos à lui, tu admires la vue qu'il peut avoir de son salon. vous aussi vous aviez une superbe vue sur new-york, vous faisiez beaucoup de jaloux. et aujourd'hui vous étiez la risée de ceux qui vous connaissaient intimement. le destin est vraiment très mal foutu et t'es vraiment le mieux placé pour parler de ce genre de chose. au final, t'es toi-même pris au piège et puis la nostalgie est comme un médicament qui ne fait plus l'effet. ça t'es tellement infusé dans le sang que ça t'es bien égale maintenant. t'es juste hargneux de ce qui vous arrive à tous les deux. dis à ton frère de pas rentrer enfin pas maintenant en tout cas. il est ton jumeau donc ça serait trop cramé. jumeau. eh bien le pauvre. mais ça tu te contente de le garder pour toi car tu n'as pas envie d'engendrer davantage de haine dans le coeur de ton interlocuteur. tu en as déjà assez inutile d'émerger plus. et toi? t'as quelqu'un? et tu signes et persiste. chez toi le mal ça te lance quelque chose dans les veines que, tu sais pas trop pourquoi, mais tu t'en nourris. tu veux tout savoir en même temps que rien. t'as simplement envie de savoir si t'es bien le seul à t'être arrêté dans le train du passé. et puis quoi? tu connais déjà la réponse alors cesse de te faire du mal comme ça, aussi inutilement. t'aimerais bien mais tu ne le peux pas. mais le terme le plus approprié serait que tu ne veux pas. toujours dos à lui, tu pense que c'est la meilleure façon de lui faire face et puis ainsi tu peux te mordre les lèvres.
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Ven 20 Mai - 1:33
Invité
princesse, ☽ ivory peacock

Enfoiré. Je lui proposais mon aide et lui il se foutait de ma gueule. Idiot !! J'en avais plus que marre de son air condescendant, à me traiter comme la pire des sous-merdes. J'en avais assez. Mon poing allait tomber, il allait tomber de sûr ! Je le foudroyai du regard. Moi au moins, j'avais soumis une idée. Alors que lui... LUI ! Il se pointait dans MON appartement et me foutait volontairement dans la merde avec ses paparazzis à la con ! Enfoiré de Sanzo de merde. Il ne m'apportait absolument plus rien de bon dans ma vie. Je sortis sèchement mon téléphone de ma poche pour envoyer un sms à mon frère jumeau, l'avertissant de ne pas rentrer maintenant, comme Sanzo m'avait conseillé de faire. Peut-être était-ce à cause de son agent, mais aussi que j'allais probablement commettre un meurtre d'ici la fin de la soirée et qu'il me faudrait du temps pour cacher le corps. Putain, c'était un comble pour un flic de songer à buter un civil quoi ! Un comble. Mais il fallait croire que les émotions prenaient souvent le dessus sur les situations. Sanzo me ressortait par les yeux. J'avais juste hâte de le voir partir, déguerpir de ma vie. Qu'il ne revienne plus jamais. Parce que je n'en avais plus envie. Parce qu'il recommençait une fois de plus à s'introduire dans ma vie. Comme avant, quand on était en couple. A la fin, j'avais littéralement étouffé de son comportement jaloux et possessif qu'il avait sur moi. Il souhaitait toujours avoir le contrôle de ma vie alors que j'étais un lion sauvage. Il pouvait dresser qui il voulait, mais certainement pas moi. « Occupe-toi de ton cul et de ton mariage. » lui répondis-je d'un ton glacial, les yeux assassins. Ouais vraiment. Il devait s'occuper de ses oignons, sinon je n'allais pas être plus sympa avec lui. J'étais particulièrement énervé par la merde dans laquelle il m'avait mis. Si au moins il pouvait s'excuser, ça calmerait un temps soit peu mes foudres. La curiosité était un vilain défaut, et je refusais de ressombrer dans cet état de dépendance forcée. Toujours à devoir m'expliquer, m'excuser, et n'avoir plus que lui dans ma vie. Non. Je ne pouvais plus l'accepter. Et je plaignais déjà sa future femme.
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Ven 20 Mai - 1:53
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princesse, ☽ ivory peacock

sa réponse te fait hausser les sourcils. c'est quoi cette réponse de nerveux? tu te tourne et le regarde avec incompréhension. tu veux juste ouvrir un peu les liens histoire de passer cette petite interlude de la façon la plus agréable possible. t'es juste stressé à ce que ton manageur s'immisce un peu trop dans ta vie et du coup dans celle de shinrei. tu soupire et hoche simplement la tête en pointant la porte fenêtre du salon menant à la terrasse. et je peux aller dehors où je peux aller cordialement me faire foutre? ton ton n'a rien d'agressif ou autre, t'es plus fatigué de tout ça qu'autre chose. tu sors un moment et te penche vers le bas. pas très haut mais assez pour se casser quelque chose. et comme jamais, tu te met à calculer. parce que si t'arrive hypothétiquement à atterrir dans le voisin deux étages plus bas, tu pourras aisément descendre et rejoindre ta dodge. de là, aucune histoire, ton manager n'aura réussi à gâcher sa soirée et puis basta. dans un large sourire, tu reviens dans le salon attrapant ton téléphone, n'adressant aucun regard ou parole à shinrei et repars sur la terrasse. aller courage à moi, courage à nous. je meurs pas ce soir. tu t'élance et t'assoit sur la rembarre, les deux jambes battant dans l'air. c'est un peu fou mais au moins ton très cher shinrei sera vite débarrassé de toi et plus tôt tu arriveras à partir, mieux il se portera. après tout, tu ne peux compter que sur toi pour garder des souvenirs de new-york et éviter de surgir dans la vie des personnes qui ont apparement tout fait pour t'oublier. haussant les épaules, tu va pour te retourner et donc sauter mais un bruit t'en empêche. tu vois comme au ralentit ton téléphone qui chute et s'écrase sur le trottoir. au départ, tu ne réalise pas. t'es dans le déni plutôt et puis au fur et à mesure que tu commence à te pencher pour regarde ton téléphone agoniser, tu te dis que cette fois-ci t'as vraiment plus de téléphone. heureusement que tu pensais à changer de téléphone sinon la séparation risquait d'être horriblement attachante. tu finis par soupirer de cette situation et ferme doucement les yeux en te replongeant dans tes calculs, normalement tu ne te trompe pas. normalement.
enfin, une fois que tu te sens fin prêt, tu te retourne et descend en t'aidant de la rembarre de l'appartement de shinrei. jamais tu n'avais joué au roméo et tu commence à doucement comprendre pourquoi ; c'est beaucoup trop éprouvant. tu te balance pour essayer de mettre ton pied sur un poteau plutôt solide pour accueillir ton poids. et puis il faut relativiser, au moins shinrei ne t'auras plus dans les pattes et sera plutôt content que tu ai entrepris ce plan pour partir plus vite au lieux d'attendre que ta menace de problèmes s'en aille par elle-même.
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Ven 20 Mai - 2:14
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princesse, ☽ ivory peacock

Je croyais bien que c'était la première fois que Sanzo faisait quelque chose d'aussi con et inconscient ! Lorsqu'il me demanda l'accès à la terrasse, je n'avais pas du tout pensé qu'il aurait eu l'idée de passer par-dessus le balcon pour fuir en catimini, comme les jeunes amoureux dans les séries américaines qui se faufilaient en cachette dans la chambre de leurs copines. Sanzo était fou. Et je voyais bien que ma colère avait pris le dessus sur sa colère à lui. En même temps, il m'en fallait beaucoup pour m'énerver, et Sanzo avait réussi à me faire sortir de mes gonds en un rien de temps. En le voyant analyser les liens et donner quelques regards vers le bas, je clignai des yeux et m'approchai, restant à la hauteur de la baie-vitrée. A quoi pensait-il, sérieusement, pour tenter l'impossible ? On était au deuxième étage ici ! C'était dangereux, et bien que j'avais envie de le tuer il y avait quelques secondes auparavant, je n'avais pas trop envie qu'il mette sa vie en danger en sauter par-dessus la rembarde. « Ne fais pas ça, Sanzo. » lui dis-je dans un élan d'espoir qu'il puisse m'écouter. Mais non, il grimpa et chevaucha le balcon. Je le voyais tanguer vers l'extérieur. J'avais peur. Mon coeur ratait plusieurs battements. Je le vis se stopper et regarder vers le bas d'un air désespéré. Je compris très vite que c'était son téléphone qui n'avait pas survécu à la chute. Pourquoi ne prenait-il pas cela comme un exemple ? Il ne devait PAS faire ça. Et je m'étais fait violence pour enjamber la terrasse pour arriver à sa hauteur, sauf que ce fut trop tard. Sanzo disparut de mon champ de vision. En sursautant, je passai mon buste par-dessus la rembarde pour regarder le démon descendre précautionneusement les deux étages. Il était fou. Juste fou. Mais putain, il se débrouillait bien le con. Pauvre téléphone, il avait été sacrifié pour rien. Je déglutis et pus souffler un peu lorsque Sanzo toucha le pied à terre. Je portai ma main à mon front pour essayer de me calmer, partagé entre l'inquiétude et la colère. Bon, il était en bas. Il n'était plus là, avec moi. Mais quand même, quelle idée ahurissante... « T'es bien le seul connard à faire ça dans toute une vie. » lui fis-je remarquer de façon bien audible pour qu'il puisse me comprendre. Puis j'agitai ma main dans sa direction pour lui signifier ma lassitude, et je disparus du balcon. Je revins à l'intérieur de l'appartement en soupirant. C'était fini. Mais ce n'était certainement pas la fin de tout. Sanzo était revenu, et c'était bien pour une raison. Et j'avais beau vouloir l'expulser de ma vie, je ne pourrais pas le rejeter éternellement. Il avait fait partie de ma vie pendant près d'un an. Il y avait eu des sentiments, de l'amour, de la joie, mais aussi de la colère, des pleurs, des doutes. On avait vécu à deux. On avait vécu ensemble. Et putain, on s'était aimé pour de beau.
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Jeu 9 Juin - 19:03
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